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Faites vos jeux

Semaine du 26 juin 2023

LES INDISCRÉTIONS

Vos 5 minutes business en Occitanie

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Sur le gril cette semaine

Avec la crise du logement, la France qui se ‘regiletjaunise’ selon Philippe Roussel (Unam LR), à croquer en « Trois questions à » ; Tout sur la géothermie dans l’immobilier et la folle ascension de Laurent Romanelli, le gars de Romainville (« Ça pousse ») ; un BtoHealth d’Ad’Occ, les désordres bâtimentaires de la nouvelle Fac de Médecine de Montpellier, les campings littoraux et la cabanisation dans le viseur de l’État (en « Décodage ») ; Un 12 juillet très éco du côté de Béziers, Muriel Fournier (Espace Propreté) reine nationale de la RSE et Olivier Torrès devant 40 ministres des PME à Bercy (en « À l’affiche ») ; Des histoires de non-cadres (On s’en fout, en « HV Touch »), et plein d’autres palabres urbaines.

Bonnes lecture et semaine !

À l'affiche

À l’affiche
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Parce qu’elles et ils le valent bien

Véronique Bédague, Grands Prix de l’Immobilier Midi Libre

La PDG de Nexity répond aux questions d’Olivier Biscaye, directeur de la rédaction de Midi Libre, ce 29 juin au Domaine du Mas Neuf (Vic-la-Gardiole), à l’occasion des Grands Prix de l’Immobilier Midi Libre*. Comment affronter la crise du logement ? Que penser des dernières mesures par le gouvernement ? Quels sont les messages et préconisations de la dirigeante du 1er promoteur immobilier français ? Les points forts de cet entretien de 30 minutes, attendu par toute la profession, seront publiés dans Midi Libre (print et web) dès le 30 juin.  
Suivront la remise des prix dans 8 catégories et un cocktail dînatoire. 
Agencehv a eu aussi le plaisir de contribuer à l’événement en amont : définition des prix en lien avec L’Agence (Midi Libre), organisation de l’appel à candidatures, collecte des documents et visuels des programmes auprès des candidats, montage des diaporamas, animation du jury, le 7 juin dernier au siège de Midi Libre (Saint-Jean-de-Védas).  
* À partir de 18h30. Événement ouvert et gratuit. Inscription préalable obligatoire en cliquant ici

Muriel Fournier, Espace Propreté

Son entreprise de propreté de locaux professionnels Espace Propreté (Montpellier) reçoit le prix national RSE de la FEP (Fédération des entreprises de propreté, président : Philippe Jouanny), le 22 juin lors de l’assemblée générale de la FEP aux Sables-d’Olonne. « Ce prix est une reconnaissance de la profession en matière de RSE, m’apporte une légitimé dans le métier et nous encourage à poursuivre nos innovations en termes de ressources humaines, commente-t-elle aux Indiscrétions. Il pourra inspirer certains, j’espère, à faire évoluer notre filière vers des pratiques plus responsables. Il vient récompenser le fait qu’Espace Propreté est la première société à mission du secteur (depuis 2022). Société à mission, cela signifie d’écrire nos engagements directement dans nos statuts. Nous sommes contrôlés tous les deux ans par un organisme tiers indépendant, afin de s’assurer que ce que nous disons, est fait réellement. »  
Parmi les innovations RH : l’arrêt des contrôles inopinés de ses agents, « pour les responsabiliser et s’appuyer sur eux comme de vrais professionnels de la propreté ». Les salariés sont informés en amont des contrôles sur site dont ils feront l’objet. En cas de points à améliorer, une feuille de formation est transmise et l’encadrant explique à l’agent les bons gestes à réaliser. « Je ne les mets pas en échec. Je travaille en collaboration avec eux. Cela permet d’avoir une meilleure relation avec eux et une meilleure qualité pour le client », explique Hakila Khelfa, encadrante.  
Parole de client : « Au-delà de la relation commerciale, la FFB 34 a voulu travailler avec une entreprise de propreté qui s’intéresse à la RSE. Nous apprécions le fait que le personnel soit bien encadré, bien suivi et bien formé », explique Michel Marty, secrétaire général de la FFB 34.  
Muriel Fournier admet qu’il y a encore du boulot en matière de perception du métier. « Ce type de prix doit amener la société à porter un autre regard sur le travail difficile et encore peu reconnu des agents d’entretien », glisse-t-elle.  
Autre point fort de la RSE à Espace Propreté : la moitié des quarante salariés de la société sont d’origine extra-européenne. La gérante consacre une part importante de son temps à gérer les problèmes administratifs (renouvellement des titres de séjour, cours de français etc.). À (re)lire dans Les Échos, « Espace Propreté rêve d’un statut pour les immigrés en CDI », mars 2023, en cliquant ici  

Christian Gollier, Toulouse School of Economics 

Il est élu directeur du Grand Établissement Toulouse School of Economics (TSE) par le conseil d’administration le 19 juin, lit-on dans un communiqué. Il est le directeur général de TSE depuis 2007. « Notre objectif : attirer à Toulouse les plus brillants talents du monde entier voulant se former aux sciences sociales quantitatives », déclare Christian Gollier, qui a participé activement à la transformation de TSE en Grand Établissement au 1er janvier 2023. TSE compte 2.500 étudiants.  

Alain Guiraudon, Pics Studio

Ce lundi soir, au château Puech Haut (Saint-Drézéry – 34), le Cercle Mozart organise une présentation privée du projet Pics Studio, futur studio de cinéma héraultais qui se veut d’envergure internationale, porté par GGL Groupe et Spag (Antoine Pietrera) et implanté autour de Montpellier, sur trois sites – Saint-Gély-du-Fesc (multi-plateaux), Fabrègues (cascades) et Pérols (écolodges pour les techniciens). Étape décisive pour son financement : le projet a été retenu le 19 mai par la Grande fabrique de l’image. « Les décideurs de la filière cinéma / audiovisuel d’Occitanie, tant publics que privés, seront présents à cet événement », précise l’invitation.
> Plus à lire sur le projet en cliquant ici (site officiel) ou, côté presse, en cliquant là (Le Moniteur) ou encore là (Les Échos). Et un retour sur la soirée du 19 juin dans Les Indiscrétions du 26 juin.  

Olivier Torrès, Amarok

L’universitaire montpelliérain, spécialisé dans les PME et la santé des entrepreneurs, artisans, agriculteurs et professions libérales, donne ce mardi 27 juin à Bercy une conférence sur la santé des entrepreneurs, devant une quarantaine de ministres des PME issus des pays de l’OCDE. « C’est un épisode décisif du développement des travaux d’Amarok depuis 15 ans », confie-t-il aux Indiscrétions.  
> A (re)lire, « Olivier Torrès, au chevet des entrepreneurs », Les Échos, janvier 2021, en cliquant ici.  

Wouter Haan, Simian 

Simian, imprimeur aux Pays-Bas et en Belgique (170 salariés, 27 M€ de CA), acquiert Flyerzone.fr, imprimerie montpelliéraine, annonce le groupe dans un communiqué (ici). Flyerzone.fr conserve son nom, sa localisation et ses équipes. « Il s’agit d’une nouvelle étape dans notre croissance en Europe. Nous voulons proposer aux Français un assortiment de produits d’impression comme nous le faisons aux Pays-Bas et en Belgique », ambitionne Wouter Haan, PDG de Simian.

Jean-Paul Alic, Melies Business Angels 

Il est réélu le 19 juin à la présidence du réseau montpelliérain MeliesBusiness Angels, lors de l’assemblée générale, apprend-on dans un communiqué. Sur les 12 derniers mois, Melies Business Angels a investis 572 k€ et a géré 17 opérations. « Les principaux investissements ont concerné Odaptos (IA adaptée aux tests des interfaces informatiques utilisateurs) et Agropesage / Woodland (distributeurs écoresponsables de produits agroalimentaires en vrac) », précise le réseau.
Depuis sa création en 2006, Melies Business Angels a rassemblé 250 investisseurs individuels, financé 48 sociétés à fort potentiel de croissance, pour un montant de 7,06 M€. Le réseau a contribué à la création de 340 emplois. Melies et Capitole Angels (Toulouse) sont réunis à travers la structure Occitanie Angels, créée en 2016.

Mathieu Lagouanère, Ville de Nîmes

Journaliste à Midi Libre depuis 20 ans (et grande plume du journal), diplômé de l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, il va quitter sous peu le groupe de presse régional, dans le cadre du plan de départs volontaires (45 salariés concernés). D’après nos informations, il devrait rejoindre la Ville de Nîmes (maire : Jean-Paul Fournier, LR) pour travailler pour le magazine de la collectivité, Vivre Nîmes. L’information n’est pas confirmée par les intéressés, contactés par Les Indiscrétions

Fabien Dorocq, CCI Gard

Le dirigeant de Dorocq Electricité générale et réseaux secs (Uzès – 30), PME familiale de 15 salariés sous-traitant d’Enedis, succède temporairement à Éric Giraudier à la présidence de la CCI Gard, après l’annulation de l’élection du collège Services par la cour administrative d’appel de Toulouse. De nouvelles élections sont prévues en septembre ou octobre. Éric Giraudier sera candidat à sa propre succession, a priori face à la liste de Philippe Broche, candidat battu en 2021, et soutenu par la CPME Gard (présidente : Sabrina Jean).> À (re)lire : L’élection de la CCI Gard partiellement annulée, dans un climat de tensions, Les Échos, 14 juin, en cliquant ici

Agnès Jullian/Matthieu Ourliac, patronat biterrois

Le 12 juillet, c’est du côté de Béziers que ça se passe. Agnès Jullian, dirigeante de Technilum (mobilier urbain en aluminium), se verra remettre les insignes de Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur par Jean Castex, PDG de la RATP et ex-Premier ministre. Agnès Jullian est l’une des rares femmes aux commandes d’une société affiliée à l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Son histoire est inédite. A 24 ans, alors qu’elle démarre un master à Paris-Dauphine, son père, fondateur de Technilum et unique actionnaire, décède brutalement. « C’était un dimanche. Je me voyais mal demander le lundi aux salariés de rentrer chez eux. Nous étions en 1994. L’entreprise était au bord du dépôt de bilan. J’ai repris les rênes », confiait-elle en 2019 aux Échos, dans son portrait « Agnès Jullian, en éclaireuse chez Technilum » (à relire en cliquant ici). Un changement de destin dans l’urgence au sein d’un milieu industriel languedocien peu habitué, à l’époque, aux profils jeunes et féminins. 
De son côté, le Medef Béziers Littoral Ouest Hérault, présidé par Matthieu Ourliac (groupe Caminarem, RH), organise sa ‘Feria du Medef’, à la manade Margé (Fleury), également le 12 juillet. Dans le déroulé de l’événement, est prévue une table ronde sur la valeur travail, avec des interventions, entre autres, d’Olivier Giorgiucci (FRTP Occitanie), Emmanuel Lelièvre (Medef Lot) ou Michel Roy (Prud’hommes Béziers) autour du télétravail ou de la semaine de 4 jours. « Et de l’impact du télétravail et de la semaine de 4 jours sur les comptes d’exploitation des entreprises », précise le programme.

Andrea Inglés, French Tech Toulouse

Co-fondatrice et présidente d’Illumo Robotics (solutions robotiques intelligentes pour la préparation de commande), elle fait partie des trois nouveaux entrepreneurs bénévoles élus membres du comité exécutif de la French Tech Toulouse lors de l’AG le 1er juin, apprend-on dans un communiqué (ici). À ses côtés : Christian Carle, président de Pole Star, société technologique française (Toulouse et Chicago) dont l’activité est centrée sur les technologie et localisation en milieux contraints (et en premier lieu l’Indoor) et Alexandre Feray, fondateur et président du développeur logistique aéronautique OpenAirlines.  
La French Tech Toulouse va réunir plus de 800 membres de l’écosystème tech toulousain lors du Summer Tech Day, le 4 juillet à La Cité à Toulouse. L’événement est organisé autour de deux thématiques, « L’entrepreneuriat en 2023 » et « Les tendances tech », avec au programme tout plein de séquences en anglais : keynotes, showroom de 1.000 m², workshops, pitch, speed-mentoring…   

Karen Le Jolif, Groupe ESPI Montpellier

Le nouveau campus montpelliérain du Groupe ESPI (École supérieure des professions immobilières) recherche des nouveaux locaux à Montpellier, d’une surface d’environ 1.500 m2, pour accueillir 250 étudiants simultanément, indique sa nouvelle directrice (depuis mars), Karen Le Jolif. « C’est ardu de trouver des locaux pour nous accueillir. Il y a beaucoup de bâtiments ERP (établissement recevant du public, note) en catégorie 5, mais très peu en catégorie 3 ou 4 », glisse-t-elle aux Indiscrétions. L’ambition du campus est d’atteindre « 400 à 500 apprenants d’ici à 4 ans, au lieu de 150 à la rentrée 2022 ».  
Karen Le Jolif entend solliciter le laboratoire de recherche du Groupe Espi pour la réalisation d’une étude sur la dynamique de territoire en cours à Montpellier.  
Ce 23 juin, des étudiants du Groupe Espi ont concouru à un ‘business game’ (partenaire : GRDF), portant sur l’urbanisation d’une parcelle à Palavas-les-Flots (34), un territoire exposé à la pression immobilière et touristique, au recul du trait de côte et au réchauffement climatique. Le jury a évalué les élèves sur leurs compétences et la créativité. Présent, Guy Reverbel, adjoint à l’urbanisme et élu au Pays de l’Or, et chargé des relations entre Altémed (métropole de Montpellier) et la station littorale, a déclaré non sans humour : « L’adjoint à l’urbanisme est normalement quelqu’un de sympa. Mais il est obligé de faire respecter le PLU, et les contraintes de l’État, notamment le PPRI. À Palavas, l’eau monte très peu, mais nous étudions de nouvelles façons d’habiter, comme l’habitat flottant ou les maisons sur pilotis. » 

Fabien Perrot, Limouxin Tourisme 

Il succède à Jean-Philippe Brousse à la direction de Limouxin Tourisme, l’office de tourisme du Limouxin (Aude), lit-on dans L’Indépendant le 23 juin (ici). « Le tourisme dans le Limouxin ne se résume pas au bâti et à l’histoire. L’offre touristique s’articule aussi autour de la viticulture, de l’élevage et bien entendu de l’événementiel », souligne Fabien Perrot, qui travaillait depuis 2017 dans la structure Lacs et Gorges du Verdon Tourisme (Var).  

Franck Proust, Nîmes Métropole

Transition énergétique, manque d’eau, sobriété foncière sur fond de Zan (zéro artificialisation nette), problèmes de logement, vieillissement des populations… « Les élus locaux sont mis à l’épreuve », a lancé Franck Proust, président LR de Nîmes Métropole , en ouverture des Rencontres nationales des Scot (schémas de cohérence territoriale), le 15 juin à Nîmes. Il s’inquiète, en outre, d’une complexité croissante à faire aboutir les projets de développement économique. « Quel chemin de croix pour l’élu local face à toutes les adversités, foncières et administratives d’abord, mais aussi sociétales, où le quant-à-soi et le complotisme font rejet de toute idée industrielle dans le cadre de vie. Comme si l’industrie du XXIe siècle en France, sanglée dans ses contraintes environnementales, n’avait pas épousé l’évolution et les exigences de notre société ! », a déploré l’élu. 
Citant l’exemple de la Bretagne, « où l’implantation d’une boulangerie industrielle (Le Duff, note) est rejetée par la vox populi », Franck Proust a regretté « qu’un même déchaînement » soit à l’œuvre sur le territoire gardois, contre l’implantation d’une unité Virbac, spécialisée dans la fabrication de produits vétérinaires et de croquettes pour chiens. 
Plus à lire dans Les Échos, en cliquant ici

Jean-Louis Chauzy, Ceser Occitanie/ prospective 2050

Penser le présent à partir du futur, et non pas le futur à partir du présent. Ce (brillant) principe de stratégie militaire est appliqué ce 27 juin à l’Hôtel de Région (site de Toulouse) par le président du Ceser Occitanie, à travers un colloque « Une prospective territoriale pour la région Occitanie – Les chemins de 2050. Quels visages de l’Occitanie en 2050 ? » Trois tables rondes sont programmées : « De l’école à l’emploi ; Université – Recherche – Innovation », « Les chemins d’une souveraineté économique ; Industrie, ressources (énergie, agriculture, eau) ; Numérique », et « Changement climatique, environnement et aménagement du territoire ; Métropolisation et ruralités, urbanisation du littoral… ».  

Karine Amblard, ESS

Décès de Karine Amblard, figure de l’économie sociale et solidaire, le 16 juin à 53 ans. Elle a été une figure du secteur associatif et de l’éducation populaire de la région : ex-déléguée régionale des Francas (mouvement d’éducation populaire) Languedoc-Roussillon, et ex-directrice du Crajep (comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire). Karine Amblard a beaucoup œuvré dans le quartier de La Paillade (Mosson) avant de s’envoler pour la Guadeloupe en tant que directrice régionale des Céméa (centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active). « C’était surtout une personnalité hors du commun, qui a marqué toutes celles et tous ceux qui l’ont approchée », indique une source bien informée aux Indiscrétions.

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Bandeau partenaire Midi Libre, 6 février, Les Indiscrétions

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On perce le coffre-fort

35 acteurs du financement présents à Transition Invest le 28 juin

 

De gauche à droite : Mustapha Laoukiri (Ville de Montpellier), Stéphanie Andrieu et André Deljarry (CCI Hérault), Robert Gély (Béziers Méditerranée) et Boris Leclercq (Groupe Boris et Léticia) ©Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv)

 

Pour sa seconde édition, la manifestation Transition Invest, organisée par la CCI Hérault ce 28 juin à Mauguio (Domaine des Grands Chais), accueille 35 acteurs du financement pour conseiller les entreprises dans le financement de leur transition énergétique. « Les entreprises auront accès à des acteurs du financement qui ont déjà travaillé une offre pour faciliter cette démarche vertueuse : taux réduits, facilités, garanties sur certains financements… », indique André Deljarry, président de la CCI Hérault, le 21 juin. « Les entreprises inscrites ont des besoins de financement compris entre 3 et 5 millions euros, issues de tous les secteurs d’activité », précise Stéphanie Andrieu, présidente de la commission financement de la CCI Hérault. Cinq conférences rythmeront la journée, pour aborder les fonds d’investissement, les dispositifs d’aide et les attentes des investisseurs.
Plus à lire dans ToulÉco « Transition énergétique des entreprises : 35 acteurs du financement présents à Transition Invest le 28 juin ».

Des achats publics responsables à la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée. Pour ses commandes publiques, la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée va mettre en place un Spaser, schéma de promotion des achats publics socialement et écologiquement responsables. Obligatoire pour toutes les collectivités locales, le Spaser permet de déterminer les objectifs de passation de marchés publics en prenant compte en priorité de l’aspect social et de l’environnement. « Notre agglomération subit les effets de la hausse du coût de l’électricité et du gaz. Nos budgets en sont amputés. Nous voulons donc réduire notre consommation énergétique et limiter l’utilisation de ressources non renouvelables dans nos marchés. C’est aussi un moyen d’accompagner le secteur économique du territoire dans la transition énergétique, en particulier le BTP », explique Robert Gély, vice-président de la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée délégué aux finances, commande publique et affaires juridiques.

Un festival à mission à Montpellier. Mustapha Laoukiri, adjoint au maire de Montpellier, en charge de l’emploi et de la création d’entreprise, annonce la création future d’un Festival des entreprises à mission à la Halle Tropisme à Montpellier. « Nous serons un des premiers territoires où nous lancerons ce festival », indique-t-il. Pour rappel, les entreprises à mission ont une finalité d’ordre social ou environnemental en plus de leur but lucratif.

De gauche à droite : Stéphanie Andrieu (CCI Hérault), Mustapha Laoukiri (Ville de Montpellier), André Deljarry (CCI Hérault), Robert Gély (Béziers Méditerranée) et Boris Leclercq (Groupe Boris et Léticia) ©Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv)  

 

La RSE, manipulée par les énarques ? Boris Leclercq, président du groupe Boris et Léticia, propriétaire du domaine La Grande Sieste (Aniane, Hérault), est le grand témoin de la seconde édition de Transition Invest. L’occasion pour lui de faire passer un message au Parlement, à travers la CCI Hérault. « Les programmes RSE des entreprises partent d’une bonne intention, mais ils sont souvent guidés maladroitement par les énarques », explique-t-il en prenant l’exemple de l’agroforesterie, subventionnée par l’Europe. « Ils imposent les mêmes essences forestières partout en France, ce n’est pas cohérent. Si vous pouviez mettre la pression pour que cela reste intelligent, ce serait sympa ! », ajoute-t-il en direction d’André Deljarry.
Bruno Leclercq remarque également des incohérences dans la règlementation entourant la plantation des arbres. « Il est plus malin de planter des arbres dans des champs, plutôt qu’autour, car le périmètre d’action de l’arbre sera plus efficace. Mais l’Europe fait perdre les subventions si l’arbre est planté au milieu du champ. Ce n’est pas réaliste ni intelligent ! »

MBS à Cambacérès : tensions sur les coûts. D’après nos informations, une réunion récente a été quelque peu tendue entre la CCI Hérault, partenaire du projet immobilier Nouveau Campus à Cambacérès (Montpellier), et François Fontès, architecte du groupement Fontès ArchitectureTourre Sanchis, retenu pour le projet. Le tout, sur fond d’augmentation des coûts par rapport au projet initial de 90 M€, dont le permis de construire a été signé le 30 janvier. Le projet est soutenu par la Région Occitanie et la Caisse des Dépôts.
Questionné par Les Indiscrétions en marge de la conférence de presse sur Transition Invest, André Deljarry, président de la CCI Hérault et de Montpellier Business School (MBS), a indiqué qu’il n’y avait « aucune tension, mais des réflexions. François Fontès a poursuivi sa première mission dans le projet avec le déploiement du permis, et sa modification, sur lequel il travaille actuellement. Le titulaire du Contrat de Promotion Immobilière (Eiffage Construction, comme révélé dans Les Indiscrétions du 20 février, à lire en cliquant ici) fera le choix ou non de continuer avec les personnes de son choix. Les tensions de réunions sont partout de toute façon, ça fait partie du jeu ! »

Pour rappel, le campus doit regrouper Montpellier Business School, la CCI Hérault, l’antenne régionale CCI Occitanie et Purple Campus, sur plus de 30.000 m2 de surface de plancher. Dirigé par Bruno Ducasse, MBS propose des formations de Bac+3 à Bac+8, et prévoit de s’installer dans son nouvel ‘éco-campus’ à la rentrée 2025, pour y accueillir près de 5.000 étudiants.
> À (re)lire : Les écoles de commerce font leur révolution immobilière, Les Échos, 2019, en cliquant ici

E-Space s’implante à Toulouse avec plus de 200 emplois à la clé. La startup américaine E-Space, qui développe des satellites en orbite basse pour créer des services de l’internet des objets, annonce ouvrir son nouveau siège social européen à Toulouse, apprend-on dans un communiqué du 20 juin. Cette implantation fournira à E-Space « l’accès à une main-d’œuvre hautement qualifiée, à des partenaires potentiels de collaboration, à une infrastructure spécialisée et à des opportunités de mise en réseau ». Avec actuellement une vingtaine de salariés, la société prévoit de doubler son effectif d’ici fin 2024, et d’atteindre les 260 salariés d’ici 2025. Par ailleurs, l’entreprise cherche un site de production de satellite de 20.000 m².  

Immobilier : un macro-lot bientôt attribué dans la Zac République à Montpellier. Le lot I de la Zac République va être attribué dans les prochains jours par la Serm, apprend-on de sources proches. Trois groupements de promoteurs immobiliers sont en finale : Corim- Vestia Promotions, Cogim -Nexity , TDS Promotion – Les Nouveaux Constructeurs.

Liebherr double la superficie de son usine Campsas. Spécialisé dans les systèmes d’air aéronautiques, Liebherr-Aerospace Toulouse annonce dans un communiqué la construction d’un bâtiment de 12.000 m² sur son site de Campsas (Tarn-et-Garonne). L’usine, qui emploie 200 personnes, va donc être doublée d’ici 2025. Début des travaux en septembre.  

Guerbet prend le contrôle d’Intransense pour développer l’IA dans l’imagerie médicale  

 

Créer un leader mondial en imagerie médicale, avec des solutions d’IA (intelligence artificielle) pour la radiologie. C’est l’ambition de Guerbet, spécialiste des solutions pour l’imagerie médicale employant 2.700 salariés pour 753,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022, qui vient de prendre 56,46 % du capital d’Intrasense, PME montpelliéraine de 70 salariés. Avec cette alliance, « Intrasense va intégrer les technologies d’IA de Guerbet dans ses outils de routine du radiologue », explique Nicolas Reymond, directeur général d’Intrasense, le 21 juin à Montpellier, lors d’une conférence portant sur le thème « IA en santé : focus sur l’imagerie médicale », à laquelle ont notamment assisté Bertin Nahum (Quantum Surgical), Josick Paoli (Med Vallée) et Manu Reynaud (adjoint au maire de Montpellier, en charge du numérique).  
La solution historique d’Intrasense, Myrian, est déjà déployée dans 1.200 centres hospitaliers et cabinets de radiologie en France et à l’international. Un accord de licence et d’intégration d’IA en imagerie médicale oncologique a été signé entre Intrasense et Guerbet le 19 juin.  

Signes précurseurs. Sans se substituer aux radiologues, l’IA doit apporter « une aide au diagnostic. Par exemple, le traitement du cancer du pancréas, dont le taux de survie est très faible, peut être amélioré s’il est détecté tôt. L’IA aidera à trouver des signes précurseurs, que le radiologue peut ne pas regarder, s’il est concentré sur l’analyse d’un autre organe », explique François Nicolas, vice-président recherche, développement et innovation de Guerbet, et nouveau président du conseil d’administration d’Intrasense. Autre apport de l’IA, une analyse automatisée de l’évolution de l’imagerie médicale, avec l’identification de nouvelles lésions, pour aider le radiologue dans un diagnostic fiable, et le dispenser de tâches répétitives. « Cela nous permettra de gagner du temps pour nous consacrer aux cas les plus complexes », résume Isabelle Thomassin-Naggara, cheffe du service d’imageries radiologiques et interventionnelles spécialisées à l’Hôpital Tenon.  

L’expansion de l’IA chez les radiologues n’est cependant pas garantie, car ce type d’équipements n’est pas remboursé. « Le modèle économique sur les solutions IA en radiologie est un défi. Nous allons essayer de gagner la confiance des radiologues, via des études cliniques démontrant la valeur des solutions », complète Nicolas Reymond. Les jeunes générations de radiologues sont déjà convaincues. Comme  Sophie-Hélène Zaïmi, médecin radiologue, cheffe de clinique assistante à l’hôpital Cochin. « L’IA aide à la détection des lésions suspectes, sécurise les examens, garantit les étapes du diagnostic, identifie la progression des lésions. C’est le prolongement de la radiologie, après les ultra-sons et l’IRM… », explique-t-elle.  
« Le flux d’images va en s’accroissant, relève Isabelle Thomassin-Naggara. On est passé d’une image par minute il y a 30 ans, à 2.000 images par minute aujourd’hui. Le radiologue est devenu un pilote, avec plusieurs écrans autour de lui dans la phase diagnostic. » En clair, il faut faire parler des données de plus en plus nombreuses. « L’IA est aujourd’hui plus mature, et les algorithmes ont atteint un niveau de maturité. Les nouvelles technologies poussent à l’utilisation de l’IA, analyse Nicolas Reymond. De plus, les nouvelles générations de radiologues sont ‘digital native’, rompues à l’utilisation des logiciels. On est à une étape de conversion pour que cela s’intègre dans la routine clinique. »

Doublement du CA. Créée en 2004 et cotée en bourse depuis 2012, Intrasense emploie 70 salariés, dont 15 en Chine. 70 % de l’activité est réalisé à l’international, dont 30 % en Chine. Avec la prise de participation majoritaire de Guerbet, le chiffre d’affaires devrait doubler à l’horizon 2026, pour passer de 3,8 millions d’euros en 2022 à près de 8 millions en 2026. Pour ce faire, Intrasense cible de nouveaux marchés, comme l’Allemagne et l’Italie, et lancera en 2024 une nouvelle ligne de produits en oncologie, dont le développement a commencé en 2022, avec 32 recrutements à la clé. Guerbet a injecté 8,8 millions d’euros au capital d’Intrasense en début d’année, via une augmentation de capital. 

Rodez / Industrie : pas de diversification dans l’hydrogène pour l’usine Bosch. Le projet d’industrialisation de piles à combustible destinées aux moteurs à hydrogène des conteneurs frigorifiques qui équipent les semi-remorques est suspendu sine die, apprend-on le 21 juin. La décision a été annoncée par la direction de Bosch à Stuttgart, au siège social du groupe, à l’occasion d’une rencontre organisée à la demande de trois organisations syndicales (CGT, CFE-CGC et Sud) du site ruthénois et en présence de Heiko Carrie, président de Bosch France et Benelux. « Ce projet de diversification (appelé Fresh2) de l’activité de l’usine, consacrée jusque-là entièrement à la fabrication de pièces automobiles (injecteurs, buses, bougies) pour moteurs diesel, devait concerner 130 salariés en 2025 puis 230 à l’horizon 2028 », décrit Audrey Sommazi, correspondante du Monde à Toulouse.

Écoles à Cambacérès : stop ? Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, souhaiterait freiner les nouveaux projets d’implantations d’écoles dans le secteur Cambacérès (gare TGV Sud de France), apprend-on de source proche. « L’orientation future serait davantage un quartier d’affaires, moins axé sur l’enseignement supérieur. » Des projets liés à l’enseignement supérieur sont cependant déjà actés : campus MBS (Montpellier Business School) et Ynov (formation aux métiers du digital). Mais ils pourraient donc être les derniers dans ce secteur.

Complexe sportif du Mas de Vignoles à Nîmes : 11 M€ de travaux attribués. La ville de Nîmes attribue une partie des lots concernant la construction du futur complexe sportif au Mas de Vignoles, situé au sud de la capitale gardoise, dont la première pierre a été posée le 15 juin. 11 M€ sont attribués, répartis entre Sud Construction SAS, retenu pour le gros œuvre, la SARL Francis Maliges pour la charpente et les ossatures bois, Axima Concept pour la plomberie et le système de désenfumage, Eiffage Route Grand Sud pour la voirie réseaux divers… Au total, 24 M€ vont être injectés dans ce projet. Le bâtiment, d’une surface de 8.170 m², prendra place sur un terrain de 16.095 m². Doté d’une salle polyvalente de 1.000 m², le complexe permettra la tenue de 11 disciplines. Plus à lire dans Les Échos, en cliquant ici

Agrivoltaïsme. La diversification d’Urbasolar (énergie photovoltaïque) dans l’agrivoltaïsme monte en puissance. À ce jour, Urbasolar compte 50 hectares de serre en exploitation (maraîchage, arboriculture, horticulture). « Nous comptons 100 hectares en développement et 100 autres hectares déjà sécurisés, toutes applications confondues : serres, ombrières de cultures et volières », explique Agnès Tixier, directrice du département bâtiments, ombrières et serres.

Des Aveyronnais sur la Croisette. Un bien bel article, pour une bien belle info. L’aveyronnais Molénat Bois réalise l’ensemble des nouvelles menuiseries de l’hôtel Carlton, à Cannes. Soit 1.200 menuiseries au total. Molénat Bois (groupe Lorillard) envisage de recruter 35 salariés d’ici à fin 2024, pour porter ses effectifs en Aveyron de 75 à 110 salariés. Plus à lire sur le site de La Dépêche du Midi, en cliquant ici.

Santé / Innovation : première convention d’affaire BtoHealth. Après les conventions d’affaires BtoSea (mer) et BtoBuild (bâtiment), place à BtoHealth (Santé). L’agence de développement économique Ad’Occ (Région Occitanie) profite de la présence de 200 acteurs de la santé et de la venue de grands donneurs d’ordre nationaux, lors du congrès de l’association française des sociétés de services et d’innovation pour les sciences de la vie (Afssi, en partenariat avec l’agence Ad’Occ, MedVallée et le pôle de compétitivité Eurobiomed) pour organiser, le 5 juillet, les premiers rendez-vous d’affaire BtoB de la filière Santé. « L’objectif est de développer l’efficacité du système de soins, la croissance économique et la souveraineté sanitaire de l’Occitanie, en plaçant l’innovation en santé au centre des échanges », explique Ad’Occ. La filière Santé inclue les cosmétiques, les compléments alimentaires et la nutrition santé. Parmi les intervenants : Géraldine Karbouch (Innovation4Impact), Medincell, Cilcare, Steam France, French Tech, Marjorie Monleau et Anne Baraille-Combe (Ad’Occ), Bpifrance.Réemploi des matériaux de construction. L’arrêté relatif au diagnostic PEMD (Diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets) qui vient remplacer le diagnostic déchets avant démolition afin que les maîtres d’ouvrage intègrent systématiquement à leurs diagnostics l’identification des potentiels de réemploi, est paru. Ce diagnostic est applicable au 1er juillet. Un webinaire d’information est prévu le 30 juin à 11h, via la plateforme Webikeo. Pour s’inscrire, il suffit de cliquer ici.

Lutte contre les constructions illégales : opération coup de poing à Bédarieux 

 

Haro sur la cabanisation. Dans le cadre d’une opération de lutte contre la cabanisation, menée le 21 et 22 juin à Bédarieux, dans l’arrière-pays héraultais, sous l’égide de Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, et du procureur de la République de Béziers Raphaël Balland, trente procès-verbaux ont été dressés pour des constructions illicites, apprend-on auprès de la préfecture de l’Hérault.  
L’opération, menée avec l’appui de la gendarmerie nationale, a porté sur le contrôle de 80 parcelles, représentant 32 propriétés.  

Au fait, qu’entend-on par « cabanisation » ? « Le terme recouvre plusieurs formes d’habitats illégaux : caravanes, extensions illégales de mazet anciens ou encore d’installation d’habitats légers. On y retrouve tous les profils : personnes du cru installant une caravane pour passer l’été sur place, personnes alternatives cherchant l’autosuffisance etc…, explique Vincent Guevara, directeur général des services de la Ville de Bédarieux. Dans notre commune, ce phénomène est concentré sur les causses, qui sont des espaces naturels dominant la commune. Nous connaissons aussi ce phénomène dans la zone de préservation des sources de la commune. L’urbanisation sur ces secteurs est fortement encadrée avec pour conséquence le développement d’un habitant illégal. La commune et les services de l’État ont décidé de faire cette opération car le phénomène a tendance à s’accélérer. Est-ce une conséquence du Covid et la volonté de partir dans des coins un peu plus reculés ? Ou alors un phénomène de cabanisation qui se déplace du littoral vers l’arrière-pays ? Nous ne l’expliquons pas à ce stade. »

L’arrière-pays de plus en plus exposé au phénomène. Pour le préfet, « les actions de lutte contre la cabanisation doivent se poursuivre et monter en puissance, par la multiplication de ce type d’opération de contrôle, la poursuite des propriétaires en situation d’illégalité et, lorsque cela s’avère nécessaire, la destruction des biens », déclare Hugues Moutouh, réputé pour sa poigne. « Les maires doivent veiller, sur le territoire de leur commune, à la stricte application de la réglementation pour préserver les terres agricoles et naturelles », ajoute-t-il. D’après la préfecture de l’Hérault, l’arrière-pays est « de plus en plus confronté au fléau de la cabanisation. Les parcelles et constructions incriminées sont toutes situées dans des zones par nature inconstructibles, exposées pour certaines à un risque de feux de végétation et de forêt. Il en va de la sécurité des personnes et des biens, à la fois des habitants concernés et des équipes de secours tels que les sapeurs-pompiers. De plus, ces parcelles ne disposent pas d’un assainissement collectif. Il existe un risque important de pollution sur les captages d’alimentation en eau potable qui desservent tous les habitants du secteur ».  
Le prochain comité de pilotage sur la cabanisation a lieu ce 29 juin au groupement de la gendarmerie de l’Hérault, à Montpellier. 

Mieux servi par les autres. Comment recrutent… les cabinets de recrutement ? « Certains cabinets de recrutement font appel… à des cabinets de recrutement pour leurs propres recrutements. En effet, même si les ressources humaines sont leur métier, ils souhaitent avoir du recul pour leurs futurs salariés. Et ce recul ne peut être apporté que par un regard tiers », explique un observateur. De même, des avocats, pour se défendre, font parfois appel à des confrères.  

RH : Caminarem regroupe ses 4 marques à Montpellier. « Le Medef Béziers n’a jamais été aussi proche du Medef Montpellier ! », ironise Matthieu Ourliac, président du Medef Béziers et dirigeant du groupe Caminarem (RH, portage salarial, intérim, recrutements, 50 salariés, Béziers). Les nouveaux bureaux montpelliérains de Caminarem, inaugurés le 22 juin dans la Zac Tournezy, sont en effet voisins du siège du Medef Montpellier, présidé par Jean-Marc Oluski.  
Ce nouveau plateau de 220 m2 (acquisition) est situé à côté de l’agence Empleo (agence d’intérim de Caminarem), déjà existante. « Nous avons regroupé dans ce nouveau plateau de 220 m2 les trois autres marques du groupe : Potentiel Humain (cabinet de recrutement), RH Solutions (portage salarial), RHéflex (conseil RH, accompagnement RH et formation). Un espace est aussi dédié à la holding, pour accueillir le chef de secteur, l’animatrice agences, la chargée de communication », détaille Matthieu Ourliac aux Indiscrétions. Cet espace est aussi un siège délégué opérationnel, qui vient en complément du siège administratif de Béziers. Les marques Potentiel Humain, RH Solutions et RHéflex étaient auparavant dans le secteur Garosud. Aménagement intérieur : Sofradam (Mauguio).  

Viticulture : l’AOC Corbières claque la porte du CIVL. Le 22 juin, les membres du syndicat AOC Corbières votent leur retrait du Conseil interprofessionnel des Vins du Languedoc (22 voix pour, 10 contre). C’est un nouveau départ que doit subir le CIVL, après ceux de Fitou et du Minervois, rappellent nos confrères de L’Indépendant (à lire ici).

Dans l’Hérault, ces campings menacés par l’érosion du trait de côte

 

La saison démarre en trombe au Camping Méditerranée, établissement littoral faisant face à la mer Méditerranée. Pourtant, Philippe Robert, gérant de cette structure de 500 emplacements employant l’été 100 salariés, ne cache pas son inquiétude quant à la pérennité, en l’état, de son camping. « La plage s’est considérablement réduite. Elle s’étend sur 30 mètres, au lieu d’environ 70 mètres il y a 25 ans. L’érosion du trait de côte est prégnante », explique celui qui est aussi président de la Fédération de l’Hôtellerie de Plein Air du Languedoc-Roussillon. La chambre régionale des comptes d’Occitanie pointe un recul « de 100 mètres entre 1955 et 1990, puis, dans les dix dernières années, d’un à trois mètres perdus par an ».

Face à cette dégradation de la situation, l’État a mis la pression, en ordonnant le recul d’environ 70 mètres de deux campings, Le Méditerranée et Le Petit Mousse. « La réception prenait l’eau… », observe Bernard Saucerotte, premier adjoint au maire de Vias et vice-président de l’agglomération Hérault Méditerranée en charge du littoral. Treize campings de la côte ouest de Vias sont concernés par une étude de recomposition spatiale. En clair, il s’agirait de les transférer à l’intérieur des terres. Cette solution radicale fait, depuis 15 ans, l’objet d’un bras de fer entre l’État et les acteurs touristiques locaux. « Notre bande littorale, située sur un delta, est également exposée aux inondations fluviales. Aucun site ne pourrait accueillir des relocalisations en sécurité », expose Jean-Guy Amat, gérant du Sérignan-Plage. Il y a aussi un enjeu d’attractivité touristique. « Les gens veulent aller en camping en bord de mer et de rivière… Ces zones sont sensibles en termes de risque inondation et submersion marine, mais c’est là que l’on trouve la quasi-totalité des campings en France. Il est hors de question de se retrouver à 10 kilomètres dans les terres. Les clients doivent pouvoir se rendre à la plage à pied », prévient Philippe Robert. « Déménager, cela reviendrait à dévaluer notre actif, alors que nous sommes dans une logique de transmission d’entreprise », ajoute Pascal Richard (Le Roucan Plage).

Réglementations pas adaptées. Les professionnels ont présenté, sans grand succès à ce jour, plusieurs alternatives à l’État : expérimentations de mobil-homes sur pilotis avec des autorisations précaires d’exploitation, boudins géotextiles pour atténuer le phénomène de houle, entretien régulier (qui n’est plus assuré, d’après Pascal Richard) des enrochements de protection existantes, recul sur site des campings en transférant la moitié exposée à la mer vers l’arrière… « Mais il y a toujours des contraintes réglementaires, ou des absences de réponse », regrette Pascal Richard (Le Roucan Plage). Dans le cadre du Fonds Vert mis en place par le gouvernement, Vias pourrait bénéficier d’aides de l’État pour l’élaboration d’une cartographie prenant en compte les risques futurs. Le cadre reste flou, selon Pascal Richard : « Nos établissements sont-ils vraiment voués à disparaître ? Comment va être établie la cartographie ? Les maires contestent-ils la loi Climat&Résilience ? »
La communauté d’agglomération Hérault Méditerranée répond de son côté à un appel à projets de l’Association nationale des élus du littoral (Anel), pour proposer notamment l’installation de filets en mer. L’innovation consiste à faciliter l’accumulation du sable au niveau de la barre avant côte, afin d’atténuer la houle et de protéger la plage.
Selon Jean-Guy Amat, « les réglementations nationales ne sont pas adaptées aux conséquences du réchauffement climatique sur le littoral d’Occitanie. Les préfets, services de l’État (DDTM) et Dreal bataillent sans résultat ».
Les 13 campings concernés représentent 2.500 parcelles et attirent 30.000 touristes chaque été. Avec 27,9 millions de nuitées d’avril à septembre 2022, les campings d’Occitanie ont accueilli 62 % des nuitées en Occitanie, soit une hausse de 6,5 % par rapport à 2019.
À lire cette semaine dans Les Échos.

Appel à projets pour la réhabilitation d’un bâtiment à Nîmes. La Ville de Nîmes lance une consultation pour la réhabilitation du Mas « Nord » du parc Jacques Chirac, composé de 2 corps de bâtiment sur 2 niveaux et d’une surface de 650 m² (ici). Date limite du dépôt des candidatures : le 29 septembre à 16h. Cet appel à projets s’inscrit dans le projet de requalification des 14,5 hectares des anciennes Pépinières Pichon en parc urbain, porté par la municipalité. Le budget prévisionnel est fixé à 19 M€, avec une ouverture de la première partie du parc en 2024 (lire ici).

Soframa rejoint le réseau de boulangerie-pâtisserie Capella. Aux côtés d’Artimat (Millau – 12), Occitanie Distribution (Albi – 81) et Saf (Arles – 13), Soframa (Aimargues), spécialiste de la distribution de produits alimentaires frais, surgelés et d’épicerie, rejoint le réseau de boulangerie-pâtisserie Capella (groupe Even), lit-on chez nos confrères de Midi Libre le 25 juin. « Notre réseau Capella doit se structurer pour que ses entreprises travaillent en synergie et soient plus fortes face aux évolutions rapides des modes de consommation », assure Jean-Marie Arnal, directeur d’Even distribution.

Réparation des désordres à la faculté de Médecine de Montpellier. La Société publique locale Arac Occitanie lance un avis pour une mission de contrôle technique portant sur la réparation des « désordres » de la nouvelle Faculté de Médecine de Montpellier. Le délai de la mission est de 48 mois à compter de l’ordre de service de démarrage des prestations, prévu cet été. Date limite pour candidater : le 13 juillet, 12h. Plus d’infos ici.

Restructuration du parc des expos de Montpellier. La Région Occitanie lance un avis pour la mission d’analyse programmatique dans le cadre de la restructuration du Parc des expositions de Montpellier, situé à Pérols. Date limite du dépôt des candidatures le 24 juillet à 12h. Plus d’infos ici.

1.000 hectares supplémentaires pour la réserve naturelle de Banyuls-Cerbère. Dans les Pyrénées-Orientales, la réserve sous-marine de Banyuls-Cerbère va s’agrandir, passant de 650 à 1.680 hectares d’ici 2025 dont 135 hectares placés en zone protection renforcée, indiquent nos confrères de L’Indépendant (ici). Une décision qui fait suite à une concertation de 17 mois avec les usagers. « Il fallait que la concertation soit la plus large possible, pour que tous les usagers s’y retrouvent. Il est normal que les plaisanciers, pêcheurs, plongeurs, chasseurs sous-marins… contribuent à ce projet », déclare Frédéric Cadène, de la réserve naturelle. Sur les 650 hectares actuels, la réserve abrite 1.200 espèces animales et 500 végétales.

Saint-Gilles lutte contre la désertification médicale. Dans le Gard, la commune de Saint-Gilles inaugure ce 29 juin son nouveau centre de santé « Ma région », destiné aux patients n’ayant pas de médecin traitant, apprend-on dans une invitation presse. « Ce dispositif répond à un besoin important des administrés, favorise l’accès aux soins de proximité et lutte contre la désertification médicale », assure la municipalité. Le centre accueille des patients depuis le mois d’avril.

L’AOP Languedoc injecte 1 M€ dans une nouvelle campagne de communication. Dévoilée ce 27 juin, la nouvelle campagne de communication de l’AOP Languedoc intitulée « Vin vibrant, Vin vivant », lancée à l’occasion des 15 ans de l’appellation, est chiffrée à 1 M€. Coconstruite par l’AOP Languedoc, le Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc (CIVL) et les différents acteurs de la filière, cette campagne vise notamment à « aller chercher des nouveaux consommateurs » (notamment les jeunes), indique Olivier Legrand, délégué général du CIVL. La campagne a été réalisée par l’agence de communication montpelliéraine Wonderful. L’appellation démarre aux portes de l’Espagne jusqu’à Nîmes. Elle est portée par 530 communes sur les quatre départements ex-LR. L’AOP Languedoc a produit en 2022 250.000 hectolitres. Plus à lire début juillet dans ToulÉco.

Toulouse : du mouvement dans la filière fruits et légumes. Agruprim (grossiste de fruits et légumes au MIN de Toulouse, dirigeant : Jean Lapeyre) est repris par Julien Distribution (Toulouse), dirigée par Julien Montane, spécialisé dans le commerce de détails de fruits et légumes.  Accompagnateur : Exco Finance et Transaction (Paris).

Ressources en eau : la Région Occitanie met 160 M€ supplémentaires d’ici à 2030

 

Comment préserver la ressource en eau, dans une région soumise à la pression démographique et touristique, et très exposée aux effets du réchauffement climatique ? La Région Occitanie vote, le 22 juin en assemblée plénière, un Plan régional Eau comprenant 160 M€ d’investissements supplémentaires d’ici à 2030, soit une augmentation de 50 % de l’effort budgétaire annuel sur les enjeux de l’eau.71 M€ seront ainsi mobilisés pour un partage de l’eau équilibré : renaturation des cours d’eau, restauration des zones humides et des zones d’expansion des crues, plantations de haies, recours à des techniques de génie végétal, préservation des forêts et prévention des incendies…70 M€ sont par ailleurs fléchés pour développer la réutilisation des eaux usées traitées. « On doit davantage les réutiliser. La norme nationale est trop drastique, lance Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie, le 22 juin, en marge de l’assemblée plénière de la collectivité à Pérols (34), aux côtés de Jean-Louis Cazaubon, Bertrand Vivancos, Agnès Langevine et Éric Cadoré. Nous devons nous inspirer de nos voisins européens, qui permettent l’utilisation de la Reute sur l’irrigation dans l’arboriculture. Ce secteur dépend de l’eau, pour la production et la survie des arbres. »L’objectif est de produire 10 millions de m3 d’eaux usées traitées à l’horizon 2030, pour différents usages : agricoles, urbains, récréatifs, environnementaux, industriels…Quelques exemples : arrosage du golf de La Grande-Motte (achèvement des travaux cet été), Irri Alt’Eau à Gruissan (Inra et Veolia), pour l’arrosage de 80 ha de vignoble avec de l’eau usée traitée, station de Saint-Cyprien (golf, arboriculteurs, sapeurs-pompiers, camions de lavage de Veolia…), avec un potentiel de réutilisation de 2.000 m3 d’eaux usées par jour, réutilisation d’eaux usées traitées de la station d’épuration de Saint-Jean-de-Fos en vue de réalimenter le canal de Gignac, en aval de prise d’eau, pour subvenir en partie aux besoins d’irrigation de l’ASA (110.000 m3)…

Parmi les actions envisagées pour atteindre l’objectif des 10 millions de m3 réutilisés : accompagnement d’opérations pilotes de réutilisations d’eaux grises (issues de douches, baignoires, lavabos, lave-vaisselle…) ou d’eaux noires (issues du réseau d’évacuation des eaux domestiques) traitées, aides financières aux agriculteurs pour la mise en place de systèmes de récupération d’eaux de pluie pour l’abreuvement des animaux, ou pour les exploitations agricoles souhaitant mettre en place une utilisation d’eau dite non conventionnelle (eaux de pluies, eaux grises traitées etc) pour des actions de lavage de cuves ou d’aires de stabulation pour l’élevage, contributions à la modernisation au développement des réseaux d’eau intégrant la mobilisation d’eaux usées traitées, lobbying auprès de l’État pour faire évoluer la réglementation…Par ailleurs, 40 M€ sont fléchés pour l’optimisation et le développement du réseau hydraulique régional. BRL s’engage par exemple à économiser 5 millions de m3 d’eau d’ici à 2025 grâce à des interventions sur ses principaux canaux et réseaux. À l’horizon 2030, l’objectif d’économie est de 10 M de m3 sur le RHR élargi.BRL et CACG représentent « 3 milliards d’euros de patrimoine. C’est un legs très précieux ».

Les Pyrénées-Orientales, territoire d’innovation. La Région Occitanie souhaite faire des Pyrénées-Orientales, département particulièrement exposé aux phénomènes de sécheresse et d’incendie, un territoire d’innovation pour la gestion de l’eau. « Les P.O. n’ont pas été pensés avec un maillage très fort de réseaux d’eau potable », commence Carole Delga. Actions ciblées : recharge des nappes par canaux, accompagnement des investissements d’urgence pour les collectivités en rupture d’approvisionnement en eau, participation aux études pour de nouveaux ouvrages (par exemple, l’interconnexion des ouvrages Vinça / Villeneuve-de-la-Raho), mobilisation de lycées, notamment le lycée François Arago à Perpignan, pour travailler sur une expérimentation d’économies et d’optimisation de la gestion de l’eau, offre d’ingénierie de BRL offerte aux collectivités, soutien au pastoralisme (aides aux équipements d’approvisionnement en eau)…Dans les lycées, l’objectif est de réduire de 20 % la consommation d’eau, « par une végétalisation au maximum, des systèmes de gouttes-à-gouttes, des essences adaptées, de la désimperméabilisation, des matériels hydro-économes (mousseurs, réducteurs de pression, volumes réduits de chasse d’eau », souligne Carole Delga. Le réemploi de l’eau est expérimenté dans deux établissements pilotes, le lycée Louis-Pasteur à La Canourgue (48) et le lycée Marie-Durand à Nîmes-Rodilhan (30). « En 2009, alors maire de Martres-Tolosane, j’avais décidé de bitumer une cour d’école. Mon successeur a fait l’inverse, et il a raison. Ce sont là des travaux essentiels pour l’avenir », a décrit l’élue.Retenues collinaires. Si la création des retenues collinaires n’est « pas à l’ordre du jour », il faudra « les lancer si les perspectives de réchauffement climatique se confirment, ce qui semble être le cas ». La désalinisation est qualifiée de « solution ultime, avec un fort coût énergétique. Je pense qu’en France, nous n’en avons pas besoin. Ailleurs, cela peut s’imposer, comme en Afrique ».Enfin, des actions de communication / sensibilisation seront mises en œuvre pour le grand public et les touristes, ainsi que le dispositif Fite’Eau (Région / Arec Occitanie) pour les industriels. 20 projets majeurs sur des sites industriels seront suivis d’ici à 2030.

Collecte et traitement des déchets : Suez et Coved (Paprec) remportent le marché de Nîmes. Depuis le 19 juin, et jusqu’au 1er juillet 2029, Suez est en charge de la collecte des déchets ménagers et assimilés, et Coved (Groupe Paprec) de la collecte des encombrants au sein de la Ville de Nîmes, dévoile l’agglomération Nîmes Métropole dans un communiqué de Nîmes Métropole (à lire ici). Montant total du marché : 71 M€. Depuis 2014, la collecte des déchets de Nîmes était divisée en deux : Nicollin œuvrait dans les quartiers prioritaires et Suez dans le reste de la ville. Fin 2021, Nîmes Métropole a attribué à Suez le marché de la collecte des déchets en un lot unique. Une décision contestée en justice par le Groupe Nicollin, repoussant le contrat d’un an.
D’ici à 2029, Suez s’engage à diminuer de 15 % le tonnage d’ordures ménagères et de 20 % les refus de tri des emballages et papiers. De son côté, Coved entend réduire l’impact environnemental du service de collecte avec une flotte de 40 véhicules avec des carburants alternatifs : 8 véhicules électriques, 29 véhicules utilisant du carburant à base d’huiles alimentaires recyclées et 3 vélos cargos pour le centre-ville lors des festivités nîmoises.
Plus à lire prochainement dans Les Échos.

Enquête publique pour l’extension du cimetière. La Ville de Saint-Aunès (34) lance une enquête publique du 10 et 28 juillet prochains portant sur le projet d’extension du cimetière Saint Fulcrand (ici).

Deux nouvelles classes d’école d’ici 2030 dans la commune d’Espondeilhan. La mairie d’Espondeilhan, dans l’Hérault (maire : Christophe Llop), lance un appel à candidature pour la réhabilitation et l’extension de son groupe scolaire. Deux nouvelles classes doivent être construites pour les rentrées de 2025 et 2030. Montant prévisionnel de l’opération : 800.000 €. Plus d’infos, ici.

La compagnie maritime GNV prévoit 168.000 passagers entre Sète et le Maroc d’ici fin 2023. Comme indiqué dans Les Indiscrétions du 19 juin, la compagnie de navigation maritime italienne GNV prévoit d’ici fin 2023 168.000 passagers entre la ville de Sète et le Maroc, à raison de trois départs par semaine (à lire ici). « L’été dernier a été très positif pour nous, la compagnie ayant transporté un total de plus de 2,3 millions de passagers, soit plus de 50 % de plus qu’en 2021 et 26 % de plus qu’en 2019 », se rappelle Matteo Cattani, PDG de la compagnie. « Le Maroc est le deuxième marché le plus important pour GNV, précédé seulement par l’Italie. L’année dernière, nous avons transporté 380.000 passagers sur les seules lignes du Maroc et cette année, nous visons à dépasser le demi-million », poursuit-il. Pour fêter ses 30 ans, dont 15 au Maroc, la compagnie maritime a également inauguré un lounge de 60 m² (45 places), à Sète, le 15 juin.
À (re)lire dans Les Indiscrétions du 19 juin, « Le port de Sète relance trois lignes maritimes vers l’Algérie ».

L’entreprise adaptée Etape à Nîmes devient Inclusive Service. L’entreprise adaptée Etape (Nîmes) filialise ses activités et devient Inclusive Services (président : Christophe Paillard), apprend-on d’un communiqué du 22 juin. Ce nouveau statut et nom a pour but d’accélérer son développement. « Le rapport de l’IGAS de 2019 a fait apparaître la fragilité des entreprises adaptées associatives, jugées trop peu rentables, explique le directeur Thierry Vayssettes. Il était capital de garantir la pérennité de nos activités et de notre mission d’accompagnement et d’insertion des collaborateurs en situation de handicap ». Avec 158 salariés dont 117 en situation de handicap, la structure est un employeur majeur en Occitanie Est. Intervenant principalement dans le nettoyage de bureaux et de locaux industriels (50% du CA), l’entretien des espaces verts (30%), la mécanique et la conciergerie, Inclusive Service vise un élargissement territorial de ses activités et veut capter de nouveaux marchés dans le secteur du développement durable. L’entreprise prévoit un chiffre d’affaires de 5 M€ en 2023. 

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Paris 2024 : comment les Jeux Olympiques impactent l’économie et les sportifs en Occitanie

Soutenir les jeunes dans leur préparation aux Jeux Olympiques (JO), inciter les entreprises à répondre à des appels d’offres de Paris 2024, encourager le développement de la pratique sportive… À J-400 des JO, la Banque Populaire du Sud (BPS), partenaire de Paris 2024, fait le point sur les actions entreprises lors d’une conférence de presse le 22 juin au Grau-du-Roi (30). Les Indiscrétions y étaient. 

 

 De gauche à droite : Sébastien Mellando et Cyril Brun (Banque Populaire du Sud), Hervé Andre-Benoit (Hurricane Group) et Emmanuel Trouve (Nereus) ©Amélie Cazalet (Agencehv)

Pas que Paris. Avec l’arrivée des JO, de nombreux appels d’offres sont lancés. « La BPS a lancé en 2019 le dispositif Entreprendre 2024, avec l’objectif de diffuser auprès des entreprises du territoire (ex-LR) les différents appels d’offre pour les inciter à y répondre. Il ne faut pas que ce soit que des entreprises parisiennes qui en profitent ! », explique Laurence Beaufort, chargée de communication à la BPS. Une centaine de réunions ont été organisées. 

Réutilisation des eaux usées traitées. À ce jour, 55 entreprises du territoire sont retenues sur les appels d’offres Paris 2024. Comme l’entreprise héraultaise Nereus, spécialisée dans la filtration dynamique, sélectionnée par Solideo pour arroser la végétalisation qui occupera le village des JO. « Nous allons extraire des eaux usées la quantité nécessaire pour arroser, explique Emmanuel Trouve, fondateur de Nereus (Le Pouget – 34). L’idée étant de montrer que nous pouvons réutiliser les eaux usées traitées. » Nereus a été fondée en 2013 et emploie 32 salariés. 

Le break dance aux JO. Organisateur du FISE (Festival International des Sports Extrêmes) Montpellier, Hurricane Group a collaboré avec les comités d’organisation des JO de la Jeunesse Buenos Aires (2018) et Tokyo (2020), et s’investit à nouveau pour Paris 2024, dans des modalités qui restent à définir. « Pour ces JO, les sports urbains se dérouleront place de la Concorde. Quatre disciplines ont été retenues par le comité : deux disciplines de skateboard, le BMX et le break dance », se réjouit Hervé Andre-Benoit, directeur général de Hurricane Group. 

 

De gauche à droite : Sébastien Mellando et Cyril Brun (Banque Populaire du Sud) ©Amélie Cazalet (Agencehv)

Soutenir les jeunes qui se préparent aux JO. Le groupe Banque Populaire et Caisse d’Épargne apporte son soutien à environ 200 athlètes. « On les aide à différents niveaux : on peut payer les déplacements, le fauteuil d’un athlète paralympique… Ce sont des soutiens qui sont propres à chaque besoin des athlètes », explique Sébastien Mellando, directeur de la communication de la BPS. Sans dévoiler le montant exact, « le budget JO de la BPS est le budget le plus conséquent depuis 2019 », déclare Cyril Brun, directeur général de la BPS. 

Former ses salariés. La BPS a formé 12 de ses salariés à l’accompagnement des sportifs de haut niveau. « Ils se trouvent à Alès, Nîmes, Mende, Montpellier, Béziers, Gruissan, Carcassonne et Perpignan », précise Cyril Brun. 

Sport & inclusion. Afin de soutenir l’économie du sport, la BPS lance deux appels à projets « Sport & inclusion » via sa fondation. Le jury est présidé par Cécile Hernandez, championne paralympique de snowboard aux JO de Pékin en 2022, journaliste, écrivaine et conférencière. La première vague des lauréats sera dévoilée en juillet. « Nous avons récolté 50 dossiers. Les lauréats bénéficieront d’une dotation allant de 1.000 à 5.000 € », déclare Sébastien Mellando. Le second appel à projets sera lancé d’ici la fin de l’année. 

150 M€ de crédits bonifiés. Les Banques Populaires, Caisses d’Épargne et le Crédit Coopératif ont mis en place avec la Banque Européenne d’Investissement une enveloppe de 150 M€ de crédits bonifiés. L’objectif étant de financer à des taux bonifiés des projets de rénovation ou extension d’infrastructures sportives compris entre 40 k€ et 25 M€. 

 

 De gauche à droite : Déborah Sananes, Arthur Canet et Téo Rotar ©Amélie Cazalet (Agencehv)

 

 9 athlètes soutenus par BPS. Surnommés la Team « Je rêve de Paris 2024 », 9 jeunes sportifs sont accompagnés par BPS dans leur parcours, espérant atteindre les portes des JO : Margaux Billy (Nacra 17), Mariane Beltrando (MBX Race), Arthur Canet et Téo Rotar (Beachvolley), Enzo Giorgi (Paraescrime), Valentin Grézanlé (Pentathlon Moderne), Marion Mortefon (Windfoil), Poéma Newland (Kitefoil) et Déborah Sananes (Athlétisme – 400 mètres). « J’ai dû mettre sur pause mon entrainement aux JO car je suis tombée enceinte. J’ai continué jusqu’à 4 mois de grossesse, puis j’ai repris 1 mois après l’accouchement, toujours avec le soutien de la BPS », raconte Déborah Sananes. 

Olympiades de la BPS. Paddle, beachvolley… À 400 jours du début des JO 2024, la Banque Populaire du Sud a organisé le 23 juin des olympiades, où se sont affrontés par équipe quelque 200 collaborateurs. 20 athlètes se sont mêlés à eux. 

Relais de la flamme. Le 23 juin a par ailleurs été l’occasion de dévoiler le parcours du relais de la flamme, avec trois villes étapes en Occitanie : « le 13 mai 2024 à Montpellier, le 15 mai 2024 à Perpignan et le 16 mai 2024 à Carcassonne, annonce Cyril Brun. D’autres villes étapes seront dévoilées d’ici le 17 juillet ». 

 Emilie Lepron (CROS Occitanie) ©Amélie Cazalet (Agencehv)

 

 Rénover les infrastructures sportives. En Occitanie, 300 collectivités sont baptisées Terre de Jeux et 60 sites Centre de Préparation aux Jeux. Des labels donnant droit à des financements. « Cela donne l’opportunité de rénover les infrastructures, reconnaît Émilie Lépron, directrice du CROS (Comité Régional Olympique et Sportif) Occitanie. Et tant mieux ! Ces infrastructures doivent pouvoir accueillir des jeunes, des groupes scolaires, etc. » 

Femmes et sport. Pour développer le sport sur le territoire, le Cros Occitanie a plusieurs cibles, notamment les jeunes et les femmes. « Nous œuvrons notamment à accompagner les femmes à être décisionnaire dans les clubs sportifs associatifs », déclare Émilie Lépron. Autre projet porté par le Cros : développer la pratique sportive auprès des femmes en milieu carcéral. « Nous avons formé un moniteur de prison pour que les femmes incarcérées aient accès au sport », ajoute-t-elle. 

Plus à lire cette semaine dans Les Échos, et courant juillet dans ToulÉco

3 questions à

3 questions à

Philippe Roussel, UNAM Languedoc-Roussillon

« L’État est en train de ‘regiletjauniser’ le pays »

« On va vers une catastrophe sociale et économique ». Selon le dirigeant de Terres du Soleil (aménagement foncier et promotion immobilière, Saint-Jean-de-Védas, 34), président de l’Union des aménageurs Languedoc-Roussillon, toutes les conditions sont réunies pour l’explosion d’une crise du logement. Il n’est pas opposé au principe du Zan (zéro artificialisation nette), mais estime que l’État anticipe son application, et fait du zèle sur les mesures environnementales. « Trois questions à… », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.

Le Zan, ou zéro artificialisation nette, revient dans le discours des acteurs de l’immobilier. Pourquoi, selon toi ?
Les services de l’État anticipent le Zan, en nous imposant une 0 artificialisation nette, alors que la loi prévoit une transition sur dix ans (- 50 % de foncier artificialisé par rapport aux 10 années précédentes). C’est l’anticipation du Zan qui pose problème, et non pas le Zan en lui-même. La profession n’est pas opposée au Zan, et est dans la sobriété foncière depuis longtemps. On ne fait plus de parcelles de 500 m2 !
Le Zan n’est pas le seul problème. Je m’inquiète des difficultés croissantes pour sortir des projets d’envergure, comme, par exemple, le lycée de Cournonterral dans l’Hérault, la prison de Milhaud dans le Gard, et d’autres projets structurants dans les communes. Ce sont des dossiers sur lesquels du temps est passé et de l’argent dépensé, par les collectivités et les opérateurs privés. On ne peut pas tout bloquer à la dernière minute pour des motifs environnementaux, alors que nous respectons déjà le Sraddet, les Scot, les PLH, les PLU… On marche sur la tête.

Quel est le climat des affaires dans ton groupe ?
L’aménagement est en baisse de 50 % au premier semestre 2023, et la promotion immobilière de 35 %. L’effet ciseau est impressionnant. D’un côté, la demande s’exprime toujours, mais elle ne peut plus se financer. D’un autre côté, nous faisons face à un déficit d’offre, du fait de la complexité du montage des opérations et de l’impact excessif des normes environnementales.
Par manque d’anticipation et d’actions concrètes, l’immobilier va s’enfoncer dans une crise de production, et se retrouver dans la situation du nucléaire aujourd’hui. La moitié des constructeurs de maisons individuelles vont mettre la clé sous la porte d’ici à la fin de l’année. L’État semble ne pas s’en soucier. Il s’en rendra davantage compte lorsque les PGE (prêtés garantis par l’État, et que l’État s’engage donc à rembourser auprès des banques en cas de défaillance du créancier, note) ne seront pas remboursés. Nous allons aussi vers une catastrophe sociale, à tous les échelons du logement : étudiant, social, accession à la propriété, primo-accession touchée par la suppression du prêt à taux zéro, seniors, foncier économique… Tout va être à l’arrêt. L’État est en train de « regiletjauniser » la France. Il y a un risque politique à la clé. Les partis extrêmes vont en faire des arguments. D’autant plus que le logement touche tout le monde, et représente une part importante du budget des ménages.

Quelles solutions ?
Il faut autoriser des extensions d’urbanisation pour revitaliser les villes moyennes. Les gens ne vont pas aller vivre dans les maisons et appartements très anciens des cœurs de ville et de village, classés F ou G dans les diagnostics de performance énergétique. Mais beaucoup n’ont pas non plus les moyens financiers d’acheter un appartement en ville.

La HV Touch

La HV Touch

Conseil RP

« Envoyez-nous un mail précisant votre demande. » C’est la phrase devenue culte, et presque mécanique, dans les services de relations presse, depuis environ trois ans. Bien sûr, le fait de préciser une demande par mail peut s’avérer utile, en de multiples circonstances. Traçabilité, questions déjà posées, gain de temps, traitement asynchrone… Mais parfois, le journaliste est dans l’urgence, sur le terrain, entre deux rendez-vous, en voiture, et doit se contenter de formuler la demande par téléphone. Par manque de temps pour rédiger le mail en question, et aussi parce que l’on peut encore se parler. Dans ces cas-là, le service de presse doit savoir s’adapter, et accepter de noter la demande verbale du journaliste. Comme avant.

La phrase

« Je ne doute pas que l’annonce (le 20 juin) par la compagnie ferroviaire espagnole Renfe de son intention de lancer une ligne directe entre Barcelone et Toulouse soit un excellent aiguillon pour la SNCF. »

Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie, le 22 juin en assemblée plénière à Pérols (34).  
La Région Occitanie a annoncé, le 23 juin, la mise en place d’un groupe de travail avec la SNCF, dédié à cette ligne franco-espagnole. Comme quoi, la concurrence a du bon.

On s’en fout

Les non-cadres. C’est ainsi qu’un groupe public français, en quatre lettres, appelle officiellement en interne ses salariés n’ayant pas le statut de cadre. Il s’y tient donc des réunions « pour cadres ». Dans les éléments d’information diffusés par mail, un distinguo clair est établi entre les infos destinées aux cadres et celles pour les non-cadres. Ce ne sont là que des exemples.  
Bien loin de la « bienveillance » prônée à tous les étages dans cette entreprise – comme dans tant d’autres -, cette terminologie de « non-cadre » est d’une violence digne des Soulèvement de la Terre et des ultras allemands réunis.  
Non-cadre. En clair, on qualifie un salarié par ce qu’il n’est pas, aurait pu être et ne sera probablement jamais. En effet, pour accéder à la caste des cadres, il faut avoir Bac + 5, d’après la grille de cette entreprise. Un critère obsolète. Rappelons qu’un cadre occupe un poste à responsabilité. Un salarié titulaire d’un Bac + 2, + 3 ou + 4 peut tout à fait montrer, au cours de sa carrière, des qualités opérationnelles et de commandement, et son engagement pour l’entreprise, bien plus qu’un autre salarié à Bac + 5. On ne devrait pas juger les collaborateurs sur un diplôme obtenu il y a 10, 20 ou 30 ans, et qui ne vaut plus rien sur le marché du travail actuel. On devrait plutôt l’évaluer sur ce qu’il vaut et veut maintenant, et, surtout, peut apporter demain.  
Le plus étonnant, dans cette histoire de non-cadre, c’est que personne n’en parle. Pas même les intéressés. Ils sont résignés, voire semblent ne pas se rendre compte du caractère offensant de ce titre formulé négativement qui leur est attribué. Pas un mot des syndicats, non plus. Cela doit être dans la culture de l’entreprise. Heureusement que je n’y suis pas. Je ne pourrais pas encadrer.  

ca pousse les indiscretions

Ça pousse

Ça pousse

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Ils et Elles bâtissent nos villes

Jardins de l’Empereur à Baillargues : 18 sondes de géothermie implantées

Avec 18 sondes plongeant jusqu’à 150 mètres sous la surface du sol, le projet immobilier des Jardins de l’Empereur (aménageur : GGL ; Promoteurs : Helenis-GGL et TDS Promotion ; 430 logements, 23.000 m2 de surface de plancher) fera la part belle à la géothermie. L’investissement relatif à la géothermie, sur ce foncier de 3,6 ha auparavant occupés par le transporteur Rouillé-Coulon, s’élève à 2,2 M€, pris en charge à 50 % par Engie, à 10 % par Helenis-GGL et à 40 % par l’État, via l’Ademe. « La ressource géothermique sera déployée partout demain. Elle permet une garantie du prix de l’énergie dans le temps, puisqu’elle n’est pas liée aux matières fossiles, pose Christian Chevalier, développeur indépendant pour Engie, lors d’un échange avec les équipes de Helenis-GGL et TDS Promotion, le 20 juin, et auquel Les Indiscrétions ont pu assister. Il n’y aura plus de gaz ni de fioul. » Concrètement, un local technique hébergera une pompe à chaleur et une thermofrigopompe. « L’eau présente dans les sondes échangera avec la machine les calories puisées en profondeur. Pour chaque bâtiment du quartier, une sous-station associée à des pompes à chaleur transmettra soit de la chaleur, soit du rafraîchissement, à un réseau local secondaire ».Pour les futurs habitants, les projections d’économie sur les factures sont importantes : 1.100 euros par an / logement pour un appartement de 65 m2 avec la géothermie, au lieu de 1.561 euros / an / logement avec un tarif réglementé (valeur 2023). L’écart se creuse dans le futur : « 1.300 euros par an avec la géothermie, 2.000 euros par an avec le tout électrique », annonce l’expert. Une résidence sociale pour étudiants et jeunes actifs est prévue, dans cet ensemble qui fera la jonction entre Baillargues et Saint-Brès. « C’est un foncier d’exception par sa taille, et c’est une reconquête de friche industrielle, sur le même modèle que La Manufacture à Lunel (pose de la première pierre le 7 juillet, note), explique Jean-François Gapillout, DG de Helenis-GGL. Un travail conséquent de dépollution, de déconstruction et de réseaux (pour la géothermie) a été réalisé. »Engie vient d’ailleurs de remporter le marché de géothermie pour la Croisette (Cannes), un marché qui inclut le Palais des Festivals.

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De la cité Youri Gagarine au château Bon

3.000 lots en développement, pour les 3 prochaines années. C’est un chiffre fort, révélé par Laurent Romanelli, président de M&A (promotion immobilière, Montpellier), adossé depuis un an à Icade Promotion, lors d’un échange avec la presse, le 22 juin. « C’est presque autant que ce que nous avons réalisé en 20 ans ! », souligne-t-il. Même si la conjoncture est « compliquée. Nous sommes en train de revoir toutes les opérations. Nous ne pouvons pas vendre le mètre carré à 6.500 euros pour financer le logement intermédiaire et social. Cela ne marche plus. » Comme Philippe Roussel (Unam LR), il craint que la crise du logement fasse monter « une grande précarité. Même l’accès au logement social est de plus en plus difficile, car il est financé en grande partie par la production de logements neufs » et ne finisse, dans les urnes, « par faire le jeu des extrêmes. Des effets de bord sont créés ».Parmi les projets, une contribution au réaménagement global du Parc des Expositions de Montpellier (Pérols) avec l’architecte britannique Sir Norman Foster. « Il s’agirait de repenser la vie économique autour du Parc Expos. Les réflexions sont en cours entre la Région Occitanie, la métropole de Montpellier et la Ville de Pérols. Un hôtel-arche de 110 chambres, sorte de signal, avec Intercontinental comme exploitant, est à l’étude. Des résidences services et des bureaux seraient érigés à côté », confie-t-il.Autres programmes, le Forum 2 à Maurin (Lattes – 34), avec 175 logements (permis de construire déposé en mars, architecte : Philippe Sebbane), ou l’Ilot des Platanes (350 logements, 3.000 m2 de bureaux) le long de l’avenue Georges-Frêche, qualifiée de « bon exemple de concertation entre la mairie de Lattes, la métropole de Montpellier, M&A et la Serm, à qui nous allons céder des terrains pour la réalisation du Pôle autonomie Santé. On passe d’une zone qui était auparavant totalement imperméabilisée à une forme urbaine ambitieuse, avec 40 % d’espaces perméables. L’action est positive sur le plan hydraulique. Et nous anticipons les modes de transport doux, avec un grand local à vélo en rez-de-chaussée, sécurisé, mitoyen de la piste cyclable ».

M&A est aussi actif en dehors de la métropole de Montpellier, comme à Frontignan (Mas de Chave, 8,5 ha, 320 logements à terme à travers une OAP), ou à Lunel, où, après la Villa Blanche, d’autres opérations sont programmées. « Lunel veut passer de l’image de ville djihadiste à celle de banlieue chic de Montpellier (sic). Son maire (Pierre Soujol) est direct. Il nous a dit : OK pour des opérations en extension urbaine, à condition que vous aidiez la réhabilitation du centre-ville. M&A a d’ailleurs acheté un immeuble avenue de la République. Il accueillera une trentaine de logements après sa réhabilitation. »

Au détour d’une phrase, Laurent Romanelli, qui souhaite « apporter des solutions urbaines pour les maires et construire des parcours résidentiels », a aussi dévoilé une partie de son histoire personnelle. « L’industrialisation des logements en béton, je l’ai vécue au 6e étage de ma tour HLM, dans mon enfance, dans la cité Youri Gagarine à Romainville (93). À mon arrivée à Montpellier, j’allais chercher l’aide sociale, dans un foyer de jeunes place Jean-Jaurès. C’est là que tout a commencé. Je suis passé de la DDASS au statut de chef d’entreprise. Mon histoire personnelle a fait que j’ai eu une volonté forte pour y arriver. Mais j’hésite à proposer à mes enfants de reprendre l’affaire, plus tard. Auront-ils la même détermination que moi ? », questionne l’entrepreneur, qui vient d’acquérir le Château Bon à Montpellier. Le financement de ses premières opérations ne « serait pas possible aujourd’hui, sourit-il. J’étais chômeur, et j’ai pu être financé ! »Parmi les autres raisons du succès de M&A : un souci des process et des détails architecturaux (« Je ne peux pas accepter qu’on laisse faire celui qui parle en dernier avec la poignée qu’il lui reste en stock parce qu’il n’a pas autre chose »), l’arrivée du DG associé Xavier Bringer en 2013 (« Il a apporté sa rigueur des chiffres, sa connaissances des élus et son réseau de la Fédération des Promoteurs Immobiliers »), une capacité à s’entourer (Rudy Iovino – ex-CCI -, Pascal Marion – ex-Serm -, et d’autres collaborateurs récemment recrutés, plus jeunes, pour prendre la relève) et l’adossement à Icade en 2022, « qui ouvre des portes au niveau national, pour déployer nos marques Kalithys (résidences étudiantes) et Silver Garden (résidences senior). »Créé en 2004, M&A emploie 37 salariés et compte trois entités : M&A Investissement, M&A Promotion (promotion, aménagement, réhabilitation) et M&A Gestion (gestion, syndic, transaction). Le groupe investit également dans des foncières et des start-up, pour répondre aux besoins des collectivités, accompagne 20 associations et propose une œuvre par immeuble créé.

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Au marché

Au marché
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Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

Architecture 📐
BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

La Région Occitanie lance un avis pour la poursuite des travaux au lycée Jacques Prévert à St-Christol-les-Alès.  

Montpellier Méditerranée Métropole lance un avis pour les travaux de restauration des façades de l’opéra Comédie à Montpellier.  

La communauté d’agglomération du Pays de l’Or lance un avis pour l’extension de l’Ecoparc sur la commune de Saint-Aunès.  

Le Grand Narbonne lance un avis pour la restructuration et mise en accessibilité de la médiathèque du Grand Narbonne.  

L’UGECAM Occitanie lance un avis pour la construction d’une Maison d’Accueil Spécialisée à Béziers. 

L’Université de Montpellier lance un avis pour les travaux de remplacement du système de sécurité incendie de l’Institut de Biologie.  

La commune de Rochefort du Gard lance un avis pour la rénovation énergétique de l’école du Vieux Moulin.  

La SERM lance un avis pour les travaux de création du réseau de chaleur du nord de Montpellier.  

Le CHU de Montpellier lance un avis pour travaux de restructuration au 5ème étage du bâtiment 100 (extension de 16 lits de soins continus en neurosciences tête et cou).  

La communauté d’agglomération du Pays de l’Or lance un avis pour des travaux permettant de favoriser l’expansion des crues de la Jasse en amont de la Rd189 à Mauguio.  

La CAF des Pyrénées-Orientales lance un avis pour des travaux de sécurisation collective des toitures terrasses des sites de la Caf des Pyrénées-Orientales.  

SA3M lance un avis pour la construction du groupe scolaire Hypatie dans le quartier de la Mosson, à Montpellier.  

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour les réparations d’une nouvelle faculté de médecine.  

Occitanie Ouest 

L’Université Paul Sabatier lance un avis pour la construction du bâtiment Chimie-Matériaux-Procédés (CMP) sur le site de l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier.  

Grand Montauban Communauté d’Agglomération lance un avis pour la réalisation du tronçon 2 du boulevard d’Occitanie à Montauban.  

L’Agence publique pour l’immobilier de la Justice lance un avis pour une mission de paysagiste pour le projet de construction d’un nouveau centre pénitentiaire a muret (31).  

Voies Navigables de France lance un avis pour des travaux de confortement de la maison de garde de Trèbes sur le port du canal du Midi.  

Le Département de la Lozère lance un avis pour la réalisation de la Maison du Mont-Lozère.  

L’ARE Toulouse lance un avis pour la rénovation des façades et couvertures du Palais de Justice d’Albi.  

L’Office Public de l’Habitat lance un avis pour la réhabilitation de 8 logements, rue Jean de Comère et Abbé de Rosset à Grisolles.  

La SPL Arac Occitanie lance un avis pour des travaux divers au Pôle régional d’enseignement et de formation aux métiers de la santé (PREFMS) à Toulouse.  

L’Agence publique pour l’immobilier de la Justice lance un avis pour une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage Écologue pour le projet de construction d’un nouveau centre pénitentiaire à Muret (31).  

Collectivités 👥

Occitanie Est 

La commune d’Argelès-sur-Mer lance un avis pour l’élaboration d’un schéma des mobilités durables.  

Commerce 🛒

Occitanie Est 

La mairie de Béziers lance un avis pour la gestion des halles commerciales de Béziers.  

Communication 📣

Occitanie Ouest 

Toulouse Métropole lance un avis pour la fourniture d’objets promotionnels éco-responsables.  

Déchets 🗑️
Eau / Assainissement 💧
Immobilier 🏟️

Occitanie Est 

L’association Val de Sournia lance un avis pour la réalisation d’un EHPAD de 86 lits à Canet-en-Roussillon.  

Services 📋

Occitanie Est 

Le Département de l’Aude lance un avis pour le diagnostic technique du pont de la Corrège.  

La Région Occitanie lance un avis pour la restructuration du Parc des Expositions de Montpellier.  

Occitanie Ouest 

Toulouse Métropole lance un avis pour des missions de gardiennage, surveillance et sécurité sur les sites de la ville de Toulouse et de Toulouse Métropole pour les années 2023-2027.  

Urbanisme 🏙️️

Occitanie Est 

La commune de Port-Vendres lance un avis pour la requalification des quais sur Port-Vendres.  

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

Le CROUS de Montpellier attribue la construction de 290 logements au sein de la Cité universitaire Voie Domitienne à Montpellier à SAS Atelier d’architecture Emmanuel Nebout. Valeur totale du marché : 1 298 825 euros.

La Ville de Montauban attribue l’exploitation du centre aquatique Ingreo à Action Développement Loisir. Valeur totale du marché : 17 076 850 euros.

La Région Occitanie attribue la construction d’un hangar portuaire à Port-la-Nouvelle à Bureau Alpes Contrôle. Valeur totale du marché : 27 840 euros.

Sète Agglopôle Méditerranée attribue l’enlèvement de bateaux de plaisance hors d’usage et traitement des déchets associés à Nicollin SAS. Valeur totale du marché : 400 000 euros.

Grand Montauban Communauté d’Agglomération attribue le contrôle, inspection, investigation et nettoyage des réseaux d’assainissement d’eaux usées et pluviales à Groupement GEM. Valeur totale du marché : 34 231 euros.

L’Office Public de l’Habitat des Hautes-Pyrénées attribue la construction d’une nouvelle résidence d’accueil de 25 logements collectifs et une salle commune à SAS Morales, Société Jean Lafforgue, Oliveira Rogel… Tous les titulaires sont disponibles ici. Valeur totale des lots : 1 383 888,22 euros.

La commune de Limoux attribue la déconstruction d’un immeuble et réalisation d’un passage couvert entre la promenade du Tivoli et la rue Petiet à Limoux à Grand Sud Désamiantage, SARL Martinez Frères, Robert SAS. Valeur totale des lots : 148 464,6 euros.

Toulouse Métropole attribue la construction, le financement, l’exploitation et la maintenance du réseau de chaleur et de froid du quartier Grand Matabiau Quais d’Oc à Engie Energies Services. Valeur totale du marché : 147 343 826 euros.

La Région Occitanie attribue les travaux de réhabilitation des infrastructures de pêche de Port-la-Nouvelle à Cofex Méditerranée. Valeur totale du marché : 266 500 euros.

Plus de marchés ici

La CCI Occitanie attribue la construction du campus de l’alternance à Castres à Raynal Architecture, BETEM, ETB. Valeur totale du marché : 3 350 000 euros.

Toulouse Métropole attribue les travaux d’aménagement de la liaison multimodale entre l’avenue des Herbettes et la rue Jacqueline Auriol à Toulouse à Lherm TP Midi Pyrénées. Valeur totale du marché : 1 087 047 euros.

Toulouse Métropole attribue les prestations de collecte des déchets alimentaires issus de la restauration collective et accompagnement des communes à AOT, Cedrat Conseil/Pro-portion. Valeur totale du marché : 233 598,75 euros.

Toulouse Métropole attribue l’installation et modification de réseaux informatiques, câblage, et prestations associées dans les bâtiments à Spie Building Solution. Valeur totale du marché : 312 492,04 euros.

Toulouse Métropole attribue la réalisation de diagnostics immobiliers à Adx Groupe. Valeur totale du marché : 75 140 euros.

La Ville de Nîmes attribue la réhabilitation partielle du bâtiment Espace Création à BUESA. Valeur totale du marché : 358 301 euros.  

Le Syndicat Centre Hérault attribue la collecte et le traitement des déchets diffus spécifiques à Triadis Services SAS. Valeur totale du marché : 471 708 euros.  

Le CROUS de Montpellier attribue la réhabilitation du restaurant universitaire Triolet à EGE. Valeur totale du marché : 153 000 euros.  

Le Conseil départemental de l’Hérault attribue l’aménagement entre Cournonsec et Montbazin à la Société des Travaux des Publics du Sud-Ouest. Valeur totale du marché : 665 002,90 euros.  

Le Port de Plaisance à Frontignan attribue le gardiennage et l’accueil du port à Néo Sud Sécurité. Valeur totale du marché : 396 316,26 euros.  

Le SYDEEL66 attribue la construction du siège social du SYDEEL66 à Oeco Architectes. Valeur totale du marché : 2 700 000 euros.  

La commune de Perpignan attribue l’aménagement d’un espace de convivialité pour les étudiants à Menuiserie Tiquet. Valeur totale du marché : 41 417,89 euros.  

La Ville de Fabrègues attribue la restructuration du domaine de Mirabeau à Fabrègues à SASU CCA, SAS Pistre et Fils, Méditrag…. Tous les titulaires sont disponibles ici. Valeur totale des lots : 2 188 921,17 euros.  

La communauté de communes du Grand Pic Saint Loup attribue la construction et réhabilitation des réseaux eu, ep et aep rue de la Source, Grand’rue et rue du Lavoir commune du Triadou (34270) à Cise TP. Valeur totale du marché : 544 765,50 euros.  

Agenda Les Indiscretions

L'agenda

L’agenda

Mercredi 28 juin :

Transitions Invest 2023 « au service du financement des mtations de votre entreprise » organisé par la CCI Hérault au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Plus d’infos et inscription ici.

Jeudi 29 juin : 

Grands Prix de l’Immobilier, organisés par Midi Libre.

Vendredi 30 juin : 

RDV Éco « Hydrogène renouvelable et les usages en mobilité intensive – Quel Horizon ? », organisé par Nîmes Métropole en partenariat avec la CCI Gard à l’Hémicycle de l’Hôtel Communautaire à Nîmes. Inscription ici.

Vendredi 30 juin et samedi 1er juillet :

7e édition The Village, l’Université des acteurs engagés, organisée par La Tribune et la R2gion Occitanie sur le thème « Ciel, ma planète ! » à Cordes-sur-Ciel (81). Plus d’infos ici.

Plus d'événements ici

SEPTEMBRE

Du 14 au 16 septembre :

4ème édition du forum Le Monde Nouveau, dédié à la transition environnementale et sociétale, organisée par l’association Le Monde Nouveau à Planet Ocean Montpellier. Plus d’infos ici.

Du 22 au 24 septembre : 

23ème Salon de l’Immobilier d’Automne, organisé au Parc des expos de Montpellier. Plus d’infos ici.

OCTOBRE

Du 18 au 20 octobre :

Congrès international de la RSE, organisé par la fondation Oïkos en collaboration avec Afnor Groupe, à la Cité de la RSE à Toulouse. Plus d’infos ici.

24 et 25 octobre :

Salon du Littoral organisé par L’Agence Midi Libre au Parc des Expositions de Montpellier. Plus d’infos ici.

DÉCEMBRE

5 et 6 décembre :

10ème édition du Congrès National Bâtiment Durable, organisé par Envirobat Occitanie et Effinergie au Corum de Montpellier (34). Plus d’infos et inscription ici.

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Newsroom

Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

Journalisme

Pour Les Échos :
– Immobilier géré : Cowool invente le mix entre coliving et coworking.
La stratégie de la Mutuelle des Motards, qui fête ses 40 ans.
– Catana : quelle stratégie pour le constructeur de catamarans après le décès d’Olivier Poncin
– Commerce : GDC (Béziers) se diversifie dans la logistique
– Ces entreprises d’Occitanie menacées par les risques naturels
– Imagerie médicale : Intrasense repris par Guerbet
– Enquête sur la réutilisation des eaux usées traitées, avec un zoom sur le site expérimental de Murviel-lès-Montpellier

> Série d’été sur les thèmes : 
« L’influence économique de l’USAP et des Dragons Catalans dans les Pyrénées-Orientales »
« Ces PME centenaires qui ont su se réinventer au fil du temps : l’exemple d’Union Matériaux à Montpellier »
6 sujets sur les projets de mobilité décarbonée dans le Gard : réouverture de la rive droite du Rhône aux voyageurs, création d’une armature de PEM, plan Vélo d’Alès Agglomération, aire de covoiturage sur l’A9 à Nîmes…
La revanche des villes moyennes : le cas d’Alès
Une ville, une statue : Nimeno II à Nîmes
2 papiers sur le manque d’eau

Pour BoisMAG :
– Enquête nationale sur le traitement et la préservation du bois, parution en juillet

Pour Touléco :
– Comment le monde agricole prépare la sécheresse estivale.
– Guide de l’Acheteur Immobilier : Reconstruire la ville sur la ville, des exemples dans l’Hérault et le Gard ; Quelles stratégies pour acheter en 2024 ? Quel marché pour Montpellier en 2024 ? Photographie du marché de la métropole ; Marchés de Perpignan, Nîmes et Béziers.
Le Mag de Touléco : point sur le déménagement de la clinique du Parc à Castelnau-le-Lez avec Olivier Constantin, DG de Clinipole ; La stratégie de Montpellier en matière d’IA (interview de Manu Reynaud) ; une interview longue de Bertin Nahum, président de Quantum Surgical (robotique chirurgicale, Montpellier).

Pour Midi Libre :
. Double page de compte-rendu des Grands Prix de l’Immobilier, parution le 30 juin 

Rédaction de contenus

Contribution au magazine  » Signature#9″ édité par Profils Systèmes
– Portrait du street-artist Sunra
– Rénovation en profondeur d’une villa dans la Rhône par l’architecte Thibaut Chanut (Dank Architectes)

Rédaction d’un livre sur la valeur travail, pour Matthieu Ourliac (Medef Béziers Littoral Ouest Hérault), parution en juillet

Rédaction d’un Livre Blanc reprenant les temps forts d’un colloque sur les traumatisés crâniens, organisé par la Fondation de la Mutuelle des Motards (président : Alain Borie), qui s’est tenu le 25 mai à Montpellier

Comment la Région Occitanie développe l’avion vert, et pose de la première pierre d’Hyd’Occ à Port-la-Nouvelle, pour la Région Occitanie 

Animations

5 juillet : Co-animation, avec Sophie Voinis (Toulouse), de l’événement « Talents d’Occitanie », organisé par la Région Occitanie en bisite, à Toulouse (la Cité) et Montpellier (Cité de l’Économie et des Métiers de Demain).

7 septembre : REF Montpellier (Medef).

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Courage et chocolat !

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Les dernières Indiscrétions

Foi d’entrepreneur

L’interview-vérité du futur nouveau président de la FFB de l’Hérault (en « Trois questions à  »), une nouvelle rédactrice en chef adjointe au quotidien Midi Libre, Bruno Le Maire en remet une couche sur la valeur travail (« À l’affiche »), problèmes de circulation à PIOM, le Versailles du Languedoc en vente et forum économique e-commerce à Montpellier et Toulouse (« Décodage »), les détails d’un programme sur la Zac République à Montpellier (« Ça pousse »), le Catalan Guasch érige un temple de la transformation de viande (« Zoom »), un conseil RP qui parle de webzines bien utiles pour valoriser vos événements (« HV Touch »).
Courage et chocolat !

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Pour pas louper sa rentrée

Le comité régional du tourisme défend le tourisme populaire, des détails sur le logement abordable à Montpellier, l’appel de Bpifrance aux entreprises innovantes, un nouveau village d’entreprise près de Montpellier (« ça pousse ») et une touche people, avec la fille d’Alexandre Teissier (Marché du Lez) sous les sunlights (« À l’affiche »).
« Pour pas louper sa rentrée », Les Indiscrétions de la semaine du 21 août sont à croquer en cliquant sur l’onglet « Par ici ça croustille ». En haut ou en bas, c’est pareil, tous les chemins y mènent.
Courage et chocolat !

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Un dernier pour la route

Nouvelle gouvernance au Carif-Oref Occitanie, La Dépêche / Midi Libre met le cap sur Le Monde Nouveau, et une nouvelle directrice territoriale d’EDF (« À l’affiche »), les apprentis mécaniciens du Lot se distinguent avec leur 2 CV électrique, baisse des levées de fonds, le stade Louis-Nicollin crée des tribunes (écrites, par réelles), et Millau, Montpellier et Sète à l’heure sud-africaine (en « Décodage »), la promotion réussie, jusqu’à Jean Castex, du manifeste sur la valeur travail (en « Zoom »), les secrets de manager de Florence Lambert à Genvia (en « Trois questions à »), votre coin immo en « Ça pousse », le bouclage acrobatique de votre journaliste préféré chez les Lyonnais (en « HV Touch », rubrique ‘On s’en fout’), et plein d’autres palabres urbaines.
Courage et chocolat !

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Il ne lâche rien

Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001). 

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Signes distinctifs sur sa carte de presse 95598, la quête de clarification et de saine problématisation, dans un monde souvent entravé par les acronymes abscons, la langue de bois, les approximations et les infox. Hubert a été auditeur de la session 2019-2020 du Chede (cycle de hautes études pour le développement économique). Un réseau national constitué de chefs d’entreprise, élus, préfets, hauts fonctionnaires, cadres de collectivités…, précieux. Avant de jouer sa partition, il a fait ses gammes pendant 18 ans (2001-2019) à La Lettre M, média économique régional de référence. Il y a commencé stagiaire, avant d’évoluer au fil des ans jusqu’au poste de rédacteur en chef, contribuant activement au développement du titre à Toulouse entre 2015 et 2018.

Heureusement qu’elle est là

Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI début octobre 2020.

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Ses missions : rédaction d’articles sous l’autorité de Hubert Vialatte, veille média, structuration de la stratégie et de l’organisation, création graphique, mise en page, social media management, mise en ligne et promotion des Indiscrétions. Sarah porte un intérêt au métier de journaliste. Son mémoire de fin d’étude porte ainsi sur le thème « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la presse en ligne et le journalisme ».

Amélie dite « de Cazilhac »

En stage, de mars à septembre 2021, chez Agencehv, Amélie Cazalet poursuit son chemin en alternance en marketing et communication, toujours au sein de l’agence.

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Originaire des Cévennes, plus précisément de Cazilhac (d’où « Amélie de Cazilhac », on trouve que ça sonne bien), elle est actuellement en Master 2 Marketing, Médias et Communication à Montpellier Management (Université de Montpellier).
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