Un train de promessesSemaine du 18 octobre 2021

LES INDISCRÉTIONS

Vos 5 minutes business en Occitanie

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Parce qu’elles et ils le valent bien

Matthieu Ourliac, Medef Béziers

Aux côtés de Marc Aufort et Fabien Portes, ses prédécesseurs, le président du Medef Béziers Littoral ouest Hérault présente, ce jeudi 21 octobre au Domaine de Bayssan (Béziers), le Livre Blanc du Medef Béziers. L’ouvrage recense 40 propositions économiques phares, et s’adresse à la nouvelle agence de développement économique de Béziers Méditerranée ainsi qu’aux élus du territoire ouest-héraultais. Parmi ses propositions : Moderniser les entrées de ville, muscler les infrastructures numériques, harmoniser l’image des lotissements, rendre plus lisible le foncier d’activité disponible, utiliser le Canal du Midi (et les touristes étrangers qui y naviguent) en le connectant à l’offre culturelle et aux circuits œnotouristiques, développer les mobilités douces, créer un événement annuel pour les investisseurs et les promoteurs… Plaisir d’animer les débats. Compte-rendu dans L’Hérault Juridique et Économique du 28 octobre.
Pierre Sabatier, président-fondateur de PrimeView, économiste prospectiviste et conférencier, interviendra sur le renouveau des villes moyennes. Ardent défenseur de la place de la commune dans l’économie des territoires, il plaide pour une décentralisation remettant l’échelon communal au centre de l’organisation territoriale.

Cédric O, La Cité Digitale du Soler

Le secrétaire d’État chargé du Numérique inaugure, ce 21 octobre au Soler (66), à côté de Perpignan, La Cité Digitale, nouveau pôle international des industries créatives et numériques. Il sera aux côtés d’Armelle Revel-Fourcade, maire du Soler, et de François Calvet, sénateur des Pyrénées-Orientales. Ce pôle de 4.000 m2 est composé de l’Idem Campus et de l’Espace Culturel François Calvet. Implanté dans le secteur de la gare et du centre-ville, La Cité Digitale a investi d’anciennes friches industrielles. Le site accueille l’Idem Creative Arts School (école supérieure des métiers créatifs et numériques), le CFA régional transfrontalier et l’école régionale du numérique. Le nouvel espace culturel François Calvet met à disposition une salle de spectacle de 850 m2, avec une capacité de 350 personnes assises. Autres infrastructures hébergées : la Maison des Startups, lieu d’incubation pouvant accueillir jusqu’à 12 entreprises ; Pôle Action Média, groupement d’entreprises favorisant la mise en réseau et comptant plus de 80 entreprises adhérentes ; Les studios d’application d’images et de son pour les étudiants et les professionnels ; La pépinière 2.0 et la coopérative digitale ; Une zone d’activité qui offrira prochainement des locaux à l’achat pour les entreprises.

Jean-Luc Moudenc, LGV Bordeaux-Toulouse

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse (LR) et président de Toulouse Métropole, a fait approuver aux élus métropolitains le plan de financement du projet de ligne grande vitesse Bordeaux-Toulouse avec 114 élus qui ont réaffirmé leur soutien à ce projet (13 se sont abstenus, 6 ont voté contre). Estimé à 10,3 milliards d’euros, la LGV Bordeaux-Toulouse sera financée à 40 % par l’Etat, 20 % par l’Europe et 40 % par les collectivités territoriales dont 2,98 milliards d’euros portés par les collectivités d’Occitanie. La part de Toulouse Métropole s’élève à hauteur de 20,60 % de ce montant. Cette ligne permettra notamment de positionner Toulouse à 3h de la capitale. « Seul le train drapeau Paris – Toulouse sans aucun aucun arrêt intermédiaire, celui du vendredi soir et du dimanche soir, reliera Montparnasse à Matabiau en 3h10
Les autres relieront Montparnasse à Matabiau en 3h25/35 avec arrêt à Bordeaux, Agen, Montauban », tempère une source proche. Qui rappelle que « la clientèle affaires a quitté le navire », visioconférences oblige. Un train de promesses ? 

Antoine Roquette, Chambre des experts-comptables du Gard

Antoine Roquette est le nouveau président de la chambre des experts-comptables du Gard, nouvellement constituée. Le 21 septembre, au Mas Merlet à Nîmes, s’est tenue l’assemblée constitutive de cette nouvelle chambre : un regroupement des experts-comptables des différents bassins économiques du département, anciennement structurés autour d’Alès et de Nîmes, pour une restructuration en proximité. La chambre représente une soixantaine de membres. Expert-comptable et dirigeant associé du cabinet Axiome Cévennes situé à Alès (Gard), Antoine Roquette aura pour mission de fédérer les professionnels du secteur.

Philippe Rougeot, Caisse d’Épargne LR

Il est élu président du conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon. Il succède à Pierre Valentin, président du COS ces quinze dernières années. Philippe Rougeot, 63 ans, est gérant de sociétés. Ancien président du tribunal de commerce de Béziers et maire de Boujan-sur-Libron de 2008 à 2014, il est administrateur de la Caisse d’Épargne LR depuis 21 ans et membre du COS depuis 2003. Le COS a pour principales missions de voter le budget, valider les orientations stratégiques proposées par le directoire, présidé par Gilles Lebrun, et d’en contrôler l’application. Il est composé de 19 membres (9 femmes et 10 hommes) élus par les 9 sociétés locales d’épargne qui représentent les 150.0000 clients sociétaires de la banque. Ces derniers détiennent le capital de la banque coopérative régionale.

Stéphan Rossignol, Pays de l’Or

Le 28 octobre, dans le cadre des ECO (Échanges Créateurs d’Opportunités) du Pays de l’Or, le président de la communauté d’agglomération du Pays de l’Or convie les entrepreneurs du territoire à un petit-déjeuner. « L’objectif est de favoriser la rencontre, permettre aux cheffes/chefs d’entreprises du Pays de l’Or de se faire connaître, de présenter leurs activités, et de booster leur réseau afin de trouver de nouveaux clients », indique la collectivité. Ces rendez-vous destinés aux entrepreneurs sont gratuits sur inscription à l’adresse mail suivante : economie@paysdelor.fr.
Le Pays de l’Or propose plusieurs possibilités de foncier d’activité : Piom à Mauguio, extension de l’écoparc de Saint-Aunès, zone de fret de l’aéroport, et requalification à venir des zones d’activités Fréjorgues Est et Ouest.

Laurent Villaret, FPI Occitanie Méditerranée

La FPI OM (Fédération des Promoteurs Immobiliers Occitanie Méditerranée-) décerne, le 12 octobre au Mas de Saporta (Lattes), les Pyramides d’Argent. Le palmarès est disponible ici. Le Grand Prix régional a été attribué au programme « So Roch » (Arcade Promotion), dans la Zac du Nouveau Saint-Roch à Montpellier.
Laurent Villaret annonce l’organisation, le 7 décembre prochain au Domaine des Grands Chais (Mauguio, Hérault), des vœux de la FPI OM, avec une intervention de Carlos Moreno sur la logistique urbaine et la ville du quart d’heure. Ses interventions sur Youtube sont inspirantes. On vous invite à les respirer ici, ou encore .

Arnaud Thersiquel, Toulouse Business School

Arnaud Thersiquel a rejoint la business school toulousaine TBS Education en tant que directeur de cabinet, afin d’accompagner Stéphanie Lavigne dans ses fonctions de directrice générale. Il s’agit d’une création de poste. Co-fondateur et dirigeant depuis 2015 de la communauté d’entreprises At Home, cet ancien étudiant de TBS Education a une fine connaissance de l’écosystème toulousain. L’école de commerce figure au 13ème rang du classement des grandes écoles de commerce 2021 réalisé par le magazine L’Etudiant.
Pour succéder à Arnaud Thersiquel à la tête d’At Home, un duo féminin a été désigné. Il s’agit d’Eunate Mayor et d’Anne-Sophie Icard. Elles deviennent respectivement directrice générale et directrice des opérations. Arnaud Thersiquel reste dans l’aventure en devenant président non exécutif de l’entreprise qu’il a co-fondée.

Lisa Laborie-Barrière, musée du vieux Nîmes et musée des cultures taurines

Elle est la nouvelle conservatrice en chef du musée du vieux Nîmes et du musée des cultures taurines, et succède à Aleth Jourdan, partie à la retraite en début d’été. Ses missions consisteront à « réorienter le musée du vieux Nîmes vers un musée du textile et du denim, attirer de nouveaux publics et inscrire les deux musées dans une dynamique territoriale » explique Sophie Roulle, adjointe déléguée à la culture. Spécialiste de l’histoire de l’art, Lisa Laborie-Barrière est l’ancienne directrice des musées et du patrimoine de la ville de Salon-de-Provence et conservatrice en chef des musées du château de l’Empéri.

Philippe Goetzmann, Area Occitanie

Il est l’invité de l’Area Occitanie, qui profite de son assemblée générale annuelle, le 21 octobre au château Grand Moulin à Lézignan-Corbières (Aude), en présence de 200 entreprises de l’agroalimentaire. Ancien directeur des relations institutionnelles d’Auchan Retail France et pilote des relations avec la filière agroalimentaire, Philippe Groetzmann a créé en 2019 un cabinet de conseil dédié au changement de modèle de la consommation. Lors de son intervention « Comment les consommateurs nous poussent à changer nos entreprises », il répondra aux questions suivantes : Quelles sont les évolutions de la demande client et les attentes en matière sociétale ? Comment l’alimentaire devient une économie servicielle ? Comment créer des écosystèmes créateurs de valeur ? Quel intérêt de travailler en collectif ?
Area Occitanie est un réseau de plus de 300 entreprises de l’agroalimentaire (en Occitanie) dont la plupart sont des TPE/PME, et compte quelques grands leaders de la région qui sont des références nationales comme : Andros, Nutrition & Santé, Cémoi, Florette, Carte Noire, Vinadéis.

Joël Daures, Viaterra

Née il y a 60 ans avec le Cap d’Agde et la Devèze, la Sem Viaterra, aménageur des Villes et agglomérations de Béziers et d’Agde, également actif dans l’ouest Hérault et dans l’Aude (Zac de Béragne à Carcassonne), connaît aujourd’hui une nouvelle histoire, « axée sur le renouvellement et l’aménagement urbains ainsi que le développement économique », indique Joël Daures, son nouveau DG. « Nous imaginons, demain, d’élargir nos périmètres d’intervention technique, sur des opérations propres, et pas seulement sur des concessions d’aménagement et des assistances à maîtrise d’ouvrage. » Son interview à lire dans l’Hérault Juridique et Économique de ce jeudi 21 octobre.

Denis Largeau, Sanofi Aramon

Le directeur de Sanofi Aramon intervient, le 28 octobre à Aramon, au débat « La Transition écologique en mouvement dans le Gard », aux côtés d’Anthony Cellier (député LREM), Patrick Palisse, maire du Pin et délégué du président de l’agglomération du Gard rhodanien à la transition énergétique, Didier Gilles, vice-président à l’environnement et à la gestion des déchets à la communauté de communes du Pont du Gard, et Vincent Renouard, chargé de mission chez EDF. Chacun témoignera des actions concrètes menées en matière de transition écologique, depuis la distribution de poules aux ménages pour réduire les déchets à la mise en place d’une ressourcerie, en passant par une thermographie aérienne du territoire et un système de récupération de chaleur fatale de site industriel. Plaisir d’animer les débats. C’est gratuit, il suffit de s’inscrire ici.

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On perce le coffre-fort

« J’y allais en pleurant. » Claude Revel , inamovible maire de Canet (Hérault), depuis 32 ans, et nouveau président de la communauté de communes du Clermontais, a été le plus jeune maire de France, en 1989… à 25 ans. Dans ces circonstances tragiques : il a remplacé au fauteuil de maire son frère aîné, décédé en juillet 1989 d’une crise d’asthme. « Le premier mandat a été très difficile. J’allais aux conseils municipaux presque en pleurant », confie-t-il, trois décennies plus tard.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui : « Je me régale ! », glisse-t-il. Claude Revel aspire à une pause dans le développement de sa commune, passée de 1.200 à 4.000 habitants. Cet élu expérimenté a vu les affres des zones pavillonnaires aménagées trop rapidement, sans réflexion suffisante. Dans certains lotissements, « un couple sur deux divorce », étranglé par des problèmes d’argent.  « Une jalousie s’instaure entre habitants, entre ceux qui ont une piscine et ceux qui n’en ont pas notamment. Certaines familles ont par ailleurs deux, voire trois voitures si un enfant est grand, pour assurer les déplacements vers Montpellier. » Plus drôle : certains administrés viennent le déranger chez lui le dimanche matin, avec des prétextes hauts en couleurs – « Comme vous êtes débordé en mairie, je viens vous voir chez vous, au moins, là, je suis sûr de ne pas vous déranger. »

Un train de promesses. Vrai développement du transport ferroviaire ou effet d’annonce ? La relance du « train des primeurs », entre Perpignan et Rungis, fait grincer des dents du côté de la FNTR (Transport routier de marchandises). « Le service est ouvert aux transporteurs qui opèrent du rail-route, et pourtant, on est informés de rien, apprend-on auprès du syndicat professionnel. On apprend par voie de presse que la liaison est à nouveau opérationnelle ! Les transporteurs potentiellement intéressés n’ont pas été contactés. Un seul transporteur opère, Primevere, et bénéficie de l’argent public, qui lui permet d’être 30 % moins cher que les transporteurs qui passent par la route. » D’après cette source, la réouverture de la liaison serait « plus politique qu’autre chose. On s’attend à beaucoup de communication de la part de l’État et de la Région Occitanie. Rappelons que dans son ancienne version, avant 2019, la liaison comptait 30 wagons, contre 12 aujourd’hui. Au total, ce sont 450 palettes transportées par train, soit environ 15 camions enlevés de la route par jour. On peut se poser la question du bilan écologique final de l’opération, qui coûte cher au contribuable. »
La FNTR pose plusieurs questions : le nombre de wagons à disposition peut-il augmenter ? Les retours seront-ils optimisés ou à vide ? Quel développement de l’offre est prévu pour les semaines à venir ? Quel soutien technique et financier peut attendre la profession de la part de la puissance publique ? Quelle est la volonté collective en faveur du transport intermodal ? Les transporteurs disent « attendre une réponse, qui leur donnera de la visibilité et l’envie de basculer des volumes actuellement déplacés par la route sur le fer ».

ACM Habitat et la Serm-SA3M à la Mosson. Annonce choc faite par Cédric Grail, DG du Groupe Serm-SA3M et secrétaire général d’ACM Habitat, le 12 octobre lors de la soirée de remise des Pyramides d’Argent au Mas de Saporta : les équipes d’ACM Habitat et de la Serm-SA3M, actuellement implantées dans le secteur Port-Marianne et Hôtel de Ville à Montpellier, s’installeront d’ici 4 à 5 ans dans le quartier de la Mosson, dans un bâtiment neuf. Soit environ 300 salariés transférés.

Mobilités. L’État subventionne à hauteur de 20 M€ les 4 futurs bus à haut niveau de service de Montpellier Méditerranée Métropole (3M), fait savoir Julie Frêche, vice-présidente de 3M déléguée au transport et aux mobilités actives. Les futurs tracés seront présentés avant la fin de l’année : Castries, Vendargues, Salaison, Le Crès, Sablassou, et Place de l’Europe à Castelnau-le-Lez pour la ligne 1 ; Sabine, Paul-Valéry, Tonnelles, Père Soulas, Saint-Éloi Aiguelongue, Charles-de-Gaulle à Castelnau et la gare Sud de France pour la ligne 2 (qui remplacera l’actuelle Ronde) ; quartier des Cévennes, avenue Louis-Ravas jusqu’à Euromédecine pour la ligne 3 ; Cournonsec, Cournonterral, Pignan, Lavérune, et rond-point Gennevaux pour la ligne 4.

Imbert, derrière les flammes. Un rendez-vous culturel, économique, design et industriel à ne pas manquer : le documentaire « Imbert, derrière les flammes » de Lucas Mouzas sur Dominique Imbert, créateur des cheminées Focus (Viols-le-Fort, Hérault), est présenté au public lors du festival Cinemed. Le documentaire est diffusé ce mardi 19 octobre à 16h, et le samedi 23 octobre à 14h, au Centre Rabelais (Montpellier). L’article de Midi Libre ici.

Au rapport. D’après nos informations, le rapport de la chambre régionale des comptes portant sur la gestion de la CCI Gard va passer en AG de la CCI Gard, et sera mis en ligne avant les élections consulaires (27 octobre – 9 novembre). Rappelons que deux listes s’affrontent dans le Gard : une menée par Éric Giraudier, président sortant, qui met notamment en avant le redressement des comptes de la CCI pendant son mandat et l’action auprès des entreprises pendant la crise sanitaire, et l’autre par Philippe Broche, opposé au projet de Maison des Entreprises, jugé surdimensionné et trop coûteux.

Untec. Le Parc Expos de Nîmes accueille, ce jeudi 21 et vendredi 22 octobre, le congrès national de l’Untec (union nationale des économistes de la construction), dédié aux professionnels de la prescription, maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage. La thématique sera « Coût global : face à la réglementation RE 2020, changeons de dimension ! »

Clinique. Le groupe Cap Santé (Lamine Gharbi) porte un projet de création de clinique à Clermont-l’Hérault. Dernier article sur Cap Santé dans l’Hérault Juridique et Économique, à (re)lire ici.

Ouest Hérault, du nouveau. Des prix très accessibles, une double desserte autoroutière, un centre-ville rénové à Béziers, une position intermétropolitaine, entre Toulouse et Montpellier : le marché de l’immobilier retrouve une nouvelle vitalité dans l’ouest Hérault. Après des années de stagnation, les prix repartent légèrement à la hausse. « Il y a davantage de rentabilité à Pézenas ou Béziers qu’à Montpellier », indique Gilles Gayraud, président de la chambre des notaires de l’Hérault, lors du Lab Immo Midi Libre organisé sur le Salon de l’Immobilier de Béziers, le 15 octobre (débat de 45 mn à revisionner ici).
Attirés par cette rentabilité, « des investisseurs rachètent des immeubles du centre-ville de Béziers pour les rénover et les louer », complète Vincent Thieule, vice-président de la Fnaim Hérault en charge de l’ouest Hérault. Il relève aussi un rebond sur le segment des résidences secondaires.
Les groupes immobiliers GGL et Angelotti ont évoqué leurs projets dans l’ouest Hérault. Angelotti porte par exemple des projets à Sérignan, classé en zone B1 et à ce titre éligible au Pinel, ou au Cap-d’Agde, avec une résidence qui va requalifier l’entrée du village naturiste. GGL développe à Agde un projet mixte, La Méditerranéenne. Exemplaire sur le plan environnemental, il intégrera, sur une ancienne friche située à côté de la gare, des bureaux, des logements sociaux, des halles, des espaces de coworking… « Les débuts des travaux sont prévus dans deux ans », précise Gilles Pascal, directeur associé de GGL Aménagement. Un autre projet, d’environ 250 logements, est lancé à Portiragnes, après 10 ans de procédures environnementales et administratives. Plus à lire dans Midi Libre, ici.

Parking silo mais pas que. Inauguration, le 12 octobre, de Tisspark Parking Georges Besse à Nîmes. L’équipement, signé Clément Lebert (cabinet CLN architecture), comprend 375 places dans cette zone de bureaux. L’ouverture sera officielle le 3 novembre pour les abonnés et visiteurs. Originalité : « Un service de mobilité douce et partagée sera disponible fin d’année pour les abonnés, via des trottinettes et vélos électriques dans des casiers connectés. » Comprenez : inutile de reprendre sa voiture pour vos rendez-vous en journée, des offres alternatives sont disponibles. La mobilité urbaine a de beaux jours devant elle.

Habitat Audois. L’office public de l’habitat de l’Aude (présidente : Marie-Christine Bourrel) projette, dans son plan stratégique de patrimoine 2021-2029, un investissement global de 340 M€.

Pharmat s’implante à Garosud. Pharmat, filiale de la CERP Rhin Rhône Méditerranée (grossiste-répartiteur en produits pharmaceutiques), s’installe au sein de l’immeuble Syn’Bios (primé aux Pyramides d’Argent 2020) dans le parc d’activités Garosud à Montpellier. Pharmat y acquiert un plateau de bureaux de 1.123 m2. Une quarantaine de collaborateurs seront installés en septembre 2022. Conseil : Tourny Meyer Montpellier. Copromotion : Vestia Promotions / Catorze D&B Architecteurs. Architecte : Cédric Louard. Syn’Bios, immeuble de bureaux de 4.020 m2, sera livré au printemps 2022. Quelques lots de bureaux, de 140 m2 à 800 m2, restent à commercialiser. Garosud compte 450 entreprises. 7.000 personnes y travaillent.

 La maison individuelle, non-sens écologique »

Face à « une urgence climatique qui ne se négocie pas » les maisons individuelles, « ce rêve construit pour les Français dans les années 1970 », « ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier », sont un « non-sens écologique, économique et social », a déclaré Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, et elle-même propriétaire d’une maison dans le Val-de-Marne, devant un parterre de professionnels. « Le modèle du pavillon avec jardin n’est pas soutenable et nous mène à une impasse », a-t-elle martelé. Les Indiscrétions ont glané trois réactions : nationale, régionale et locale.

 

Réaction du Toulousain François Rieussec, président de l’Unam : « Après tant de concertations, de rapports et de projets de loi, les propositions d’Emmanuelle Wargon contre le logement familial de deux tiers des Français montre l’impasse du déni : il faut sortir de l’opposition des typologies (collectif / individuel) pour revenir à une vision d’aménagement du territoire, et plus encore d’opérations d’urbanisme au service des projets de territoires et des légitimes besoins de nos concitoyens. C’est l’absence de vision d’aménagement qui prévaut depuis vingt ans. On en connaît les résultats : hausses de prix, consommations foncières, dispersions, relégation. Mais les enjeux climatiques, les nouvelles demandes d’espaces, les nouvelles mobilités et le télétravail nous obligent à envisager des projets qui intègrent les mixités de logements et de services et aussi les fonctions climatiques, les économies de carbone et la qualité du cadre de vie. La présidentielle doit permettre un débat sur les modèles urbains. »

Céline Torrès-Guitard, présidente du Pôle Habitat FFB Hérault, enchaîne : « Posséder une petite maison avec son jardinet est devenu un crime, une forme d’écocide. J’avoue ne pas comprendre et je reste dubitative face à cette absence totale de considération pour les aspirations les plus simples de nos concitoyens. C’est faire fi de leur sensibilité aux menaces climatiques, c’est les penser dénués de toute conscience écologique, de tout sens des responsabilités. Pourquoi stigmatiser brutalement les milliers d’entreprises du bâtiment et de l’immobilier qui proposent chaque année de nouvelles formes architecturales caractérisées par leur toujours plus grande sobriété foncière ? (…) Plutôt que de montrer du doigt ceux qui font le choix de vivre en maison, n’aurait-il pas été plus indiqué de lancer une grande réflexion nationale pour concevoir collectivement le format de la maison individuelle durable de demain ? »

Claude Revel, maire de Canet (Hérault) depuis 1989 et président de la communauté de communes du Clermontais, admet que la consommation de foncier a été abusive pendant des décennies. « La vente de terrains à bâtir était aussi une ressource financière inespérée pour les agriculteurs et viticulteurs. Désormais, les opérations d’aménagement se pensent différemment. Je dis en amont aux aménageurs ce que je souhaite, des parcelles sont réservées pour des équipements publics, et les lots sont plus petits. » L’élu innove pour garantir une harmonie des murs de clôture : « Je lance des appels d’offres groupés pour faire baisser le prix des crépis, ou je demande aux aménageurs de finaliser eux-mêmes les murs des lotissements, en intégrant cette prestation dès le départ. » Il confie avoir répondu à une directrice de la DDTM (service de l’Etat), dont les services voulaient lui interdire une opération d’aménagement pour lutter contre l’étalement urbain : « Madame, je me suis renseigné sur votre lieu d’habitation. Vous habitez une maison individuelle implantée dans une parcelle de 1.700 m2, au nord de Montpellier. »

Pas allumer le feu. Selon la ministre, la polémique est injustifiée, dans la mesure où ses propos initiaux auraient été « caricaturés ». « Il n’est pas question d’en finir avec la maison individuelle », est-il ainsi assuré dans un communiqué de presse du ministère diffusé le 15 octobre. Dans les nouveaux modèles d’habitat que la ministre appelle de ses vœux, « les maisons individuelles ont toutes leur place ».
Et de citer plusieurs exemples : écoquartiers associant maisons et immeubles, maisons de ville bénéficiant d’un accès aux transports en commun, corps de fermes transformés en logement, anciennes bâtisses rénovées pour revitaliser le centre-bourg des villes petites et moyennes, quartiers pavillonnaires bien desservis par les services publics. « Personne », par ailleurs, ne souhaite empêcher les Français qui le souhaitent d’opter pour une maison individuelle, assure le ministère. Emmanuelle Wargon s’en prend, pour autant, à « ceux qui ne veulent rien changer » et « voudraient faire croire que l’on peut étendre la ville à l’infini en empiétant sur la nature ». Bref, un bel exercice d’équilibriste, à moins de 6 mois du 1er tour de la présidentielle.

Plus de décodages ici

Eau chaude. L’entreprise NewHeat (Bordeaux) inaugure le 21 octobre la centrale solaire thermique du réseau de chaleur urbain de Narbonne. NewHeat propose de décarboner massivement la production de la chaleur. Il s’agit de faire chauffer l’eau au soleil grâce à des panneaux de tôle derrière lesquels elle serpente. Il s’agit de la 4ème centrale solaire thermique de plus de 1.000 m² en France sur un réseau de chaleur urbain (parmi celles-ci, NewHeat en opère 2). En France, il existe 800 réseaux de chaleur urbain, qui chauffent 5 % de la population. En Europe du Nord, 50 % de la population est raccordée à un réseau de chaleur urbain. Leur marge de progression est tout aussi grande que leur intérêt, comme l’a encore pointé la Cour des Comptes dans son rapport de septembre.

550 logements à Clermont-l’Hérault. C’est l’un des projets phares du mandat de Gérard Bessière, nouveau maire de Clermont-l’Hérault : l’aménagement d’un nouvel écoquartier de 550 logements, au sud de la commune. Cabinet consultant : Urban Project. Un appel à candidature pour les aménageurs va être lancé. Cette Zac de 17 ha, dénommée La Cavalerie, accueillera 1.200 personnes dans un parc arboré, d’ici à 2030.

Coq bleu. Le French Fab Tour fait escale à Toulouse, ce 21 octobre, dernière des 13 dates de ce Tour de France de l’Industrie (et unique en Occitanie). Bpifrance et l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie se sont associés pour cette tournée itinérante, qui promeut l’industrie française et ses métiers, auprès des jeunes. La marque French Fab est symbolisée par le coq bleu, étendard de l’industrie française présente et future.

Oser la Devèze. Le promoteur immobilier Helenis (GGL Groupe) va réaliser une résidence de 60 logements (accession à la propriété, primo-accédants et investisseurs) dans les anciens communs du château de la Devèze, à Béziers. Architecte : Christophe Moly. Le site est actuellement occupé par des associations, des services publics de la Ville et la Croix-Rouge. Le dossier figurera à l’ordre du jour d’un prochain conseil municipal.

Gorgé. Le groupe industriel Gorgé (robotique civile et militaire, sécurité incendie et nucléaire, l’impression 3D, Paris, 2.000 salariés, 300 M€ de CA) va finaliser ce 20 octobre le rachat de Heliatec (assistance technique en pétrochimie, chimie, nucléaire, BTP , éolien et les énergies renouvelables, Port-de-Bouc), apprend-on de source proche. 

Architecture. Leslie et Philippe Goncalves, co-fondateurs du groupe Seuil, basé à Toulouse (Haute-Garonne), présentent le 14 octobre au Creps de Toulouse les nouvelles activités de leur entreprise. L’agence, spécialisée dans l’architecture, conçoit depuis 2007 dans la cité rose, des usines et des bureaux bioclimatiques, des logements coopératifs et des maisons passives. Le groupe Seuil, impliqué dans une démarche écoresponsable, intègre de nouvelles expertises autour de deux entités : Una ingénierie, un atelier d’ingénierie pour des projets à forte valeur environnementale ; Lhab réalisations pour la promotion immobilière. Seuil Architecture compte à son actif plusieurs projets d’envergure et notamment 3 réalisations : l’accueil, le pôle administratif et la résidence hôtelière du CREPS de Toulouse ; une usine du futur éco-responsable (AEREM) à Pujaudran (Gers), un immeuble d’habitat coopératif (ABRICOOP) sur la Zac de la Cartoucherie à Toulouse. L’effectif du Groupe Seuil est de 23 personnes (dont 8 personnes recrutées début septembre 21) et le chiffre d’affaires 2021 est de 950 000€ avec un CA prévisionnel pour 2022 de 2 300 000€.

Opération séduction. À l’approche de la saison hivernale 2021-2022, l’agence de développement des Hautes-Alpes vient promouvoir ses stations de ski à Montpellier lors d’un workshop organisé le mardi 19 octobre au restaurant du musée du MO.CO (Montpellier Contemporain). L’Occitanie représente à elle seule plus de 900 000 nuitées par an pour les stations de sport d’hiver des Hautes-Alpes, des Alpes de Haute-Provence et des Alpes-Maritimes. Face à cette appétence pour leurs stations, les professionnels du tourisme alpin se lancent donc dans une opération séduction pour présenter aux héraultais les nouveautés de la saison en matière de séjours et d’expériences. La concurrence entre stations est lancée !

Une école de sommeliers. C’est un projet à horizon 2022. Un institut régional de sommellerie Sud de France va voir le jour à la prochaine rentrée scolaire. Porté par les deux intercommunalités des Pyrénées-Orientales (la Communauté de Communes Albères, Côte Vermeille, Illiberis et celle des Aspres), l’institut disposera de deux campus au cœur des caves Byrrh à Thuir (Pyrénées-Orientales) et au Mas Reig à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). « L’excellence sera le maître mot de cet institut qui dispensera une offre de formation à destination des professionnels des filières viticoles et associées ainsi que des clientèles œnotouristiques » précise dans un communiqué de presse René Olive, président de la communauté de communes des Aspres. Production, commercialisation, sommellerie, œnotourisme, management, marketing, comptabilité, communication… une cinquantaine de formations y seront dispensées. Le parrain de cet établissement est l’acteur, comédien, humoriste François-Xavier Demaison, grand amateur de vin et propriétaire avec Dominique Laporte (MOF Sommelier) du domaine Mirmanda (Pyrénées-Orientales).
À la fois vitrine et outil de promotion du territoire, l’institut s’intègre dans une stratégie de valorisation économique du patrimoine culturel et œnotouristique des Pyrénées-Orientales.

L’emploi dans l’agroalimentaire. Principal secteur industriel en Occitanie, les industries agroalimentaires (IAA) représentent, selon une étude rendue par Carif-Oref Occitanie*, un chiffre d’affaires estimé à environ 12 milliards d’euros en 2018. Malgré la crise sanitaire, la synthèse note une stabilisation du CA et des exportations en 2020 et prévoit + 3 % de CA et + 8 % d’exportations en 2021.
L’agroalimentaire c’est aussi 46 200 emplois en Occitanie dont 38% sont occupés par des femmes. Avec une hausse des effectifs dans le commerce, le contrôle et la production et une baisse dans les secteurs de la logistique et de la maintenance.
Fin 2020, Carif-Oref Occitanie relève 34 600 emplois salariés (- 0,6 % sur un an) dans l’IAA en Occitanie avec des évolutions contrastées selon les départements et les secteurs. Les Hautes-Pyrénées par exemple enregistrent un recul de 10,7% en lien avec l’évolution dans la préparation industrielle de produits à base de viande. En revanche, l’Ariège connaît une hausse de 7,5 % de l’emploi (répartie sur de multiples secteurs). Le Gard et l’Aveyron, suivis de près par l’Hérault restent en tête des départements en nombre d’emplois salariés dans le secteur agroalimentaire.
En matière de recrutements et besoins en main d’œuvre, la filière en Occitanie tablait sur 6400 recrutements en 2021 (- 16 % par rapport à 2019). Une baisse essentiellement concentrée sur le Gard (- 39 %), où le nombre de projets recule fortement dans les métiers de viticulteurs et arboriculteurs, et le Lot (- 59 %) où les projets pour les ouvriers non qualifiés de l’emballage et de la manutention  enregistrent un recul.
« Le secteur de l’agroalimentaire, présent sur l’ensemble du territoire, fournit des emplois de proximité, cependant le vivier de main-d’œuvre disponible est parfois réduit, ne permettant pas de répondre aux besoins des établissements », commente Clément Santinon, chargé d’études chez Cari-Oref Occitanie.
Fin août 2021, l’étude recense plus de 8 300 entreprises agroalimentaires en Occitanie.
*Cette étude est réalisée chaque année en partenariat avec l’AREA et l’IFRIA. Elle fournit une actualisation des indicateurs clés du secteur de l’agroalimentaire – indicateurs définis lors de la réalisation de l’étude principale.

3 questions à

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Marie Martinod, double vice-championne olympique, élue à la commission des athlètes du CNOSF

Qu’attendre des JO Paris 2024 ? Comment développer le sport à l’école ? Trois questions à Marie Martinod, sportive de haut niveau, consultante sport (RMC Sport, chaîne L’Équipe). Vous pourrez retrouver l’interview complète de Marie Martinod dans le prochain cahier thématique « sport santé » de l’Abécédaire des Institutions (Publics Consultants), à paraître en novembre.

« Il faut que les clubs sportifs puissent entrer dans les écoles »

 

Marie, tu es très critique sur la pratique du sport à l’école. Pourquoi ?
Les professeurs des écoles ne sont pas des professeurs d’EPS : je ne vais donc pas leur jeter la pierre. Je constate simplement que les enfants sont plus actifs par eux-mêmes pendant les récréations que lorsqu’on leur propose une activité physique, pour laquelle on met trois plots dans la cour pour faire bonne figure… Il faudrait que les clubs associatifs puissent entrer dans les écoles, pour que les enfants goûtent à des disciplines sportives. Ce qui relève du bon sens est en fait très compliqué, car l’Éducation nationale est un mastodonte fermé. Face à ces blocages, il faut former les professeurs, et les sensibiliser au fait que bouger, c’est aussi important que de nourrir son esprit.

Le sport est tout de même une discipline à part entière au collège…
À 11 ans, au collège, des enfants sont déjà en surpoids ou obèses. C’est déjà trop tard. Il faut commencer le sport avant ! J’en fais un combat républicain. C’est le rôle de l’école de prévenir l’obésité chez les enfants. Et, au collège, les professeurs d’EPS sont dénués de budgets. Ils sont obligés d’organiser des ventes de calendriers et de madeleines pour acheter du matériel. On en est là. L’EPS est clairement relégué à une activité secondaire, alors que l’enjeu du sport est central.

D’après toi, l’organisation des JO Paris 2024 peut-elle donner une impulsion nouvelle au sport-santé ?
J’ai vécu les Jeux d’Albertville en 1992. J’avais 9 ans, c’était un souvenir inoubliable. J’ai ensuite pu voir l’impact positif sur la région, et sur ce que brassent les stations françaises en termes économiques. Je pense que les JO Paris 2024 auront des répercussions sur l’emploi, et seront aussi une opportunité pour le développement du sport-santé en France. Emmanuel Macron a annoncé le 14 octobre que 200 M€ seront investis d’ici à 2024 pour aider au développement de la pratique sportive, à travers la création de 5.000 équipements partout en France. Les collectivités peuvent donc aller chercher des subventions… Le prisme choisi par Paris 2024, l’Héritage, démontre la préoccupation de viser le temps long. Nous sommes la France : les JO Paris 2024 devront être exemplaires !

La HV Touch

La HV Touch

Conseils RP

Avec l’interview d’Emmanuel Macron, Brut.com a révélé au grand public la puissance des médias nés des réseaux sociaux comme Konbini ou Melty qui s’adressent aux « Millenials ». L’analyse de Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, pionnier de la web-TV et de la télévision locale, aujourd’hui directeur de l’École de Journalisme (EFJ). « Les réseaux sociaux font émerger de nouvelles pratiques du journalisme », l’interview de Jacques Rosselin à lire ici (NDLR du Club de la Presse Occitanie).

 

La phrase

« Il n’est plus à démontrer que le sport est bon pour la santé, mais aussi pour la productivité des entreprises. L’activité physique doit être promue et portée par les DRH, et non seulement par le comité d’entreprise. »

Marie Barsacq

Directrice Impact & Héritage à Paris 2024.

On s’en fout

Le Nutriscore. Ce système d’étiquetage nutritionnel à cinq niveaux (rien que ça) est « établi en fonction de la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire », énonce la doctrine officielle. Un moyen de lutter contre l’obésité ? On peut aussi le voir comme un instrument dictatorial supplémentaire de contrôle et de contrainte dans notre vie quotidienne. Et on ne parle pas de n’importe quel moment : le moment de la table, symbole de plaisir, de partage et de détente, surtout dans notre culture.
Passé ce coup de gueule anarcho-libertaire, on peut se questionner sur l’efficience de l’étiquetage. Notre Roquefort régional a forcément un ‘mauvais’ Nutriscore, mais doit-on pour autant bannir cette mythique et salutaire production aveyronnaise, pour lui préférer des produits industriels qui seront, eux, mieux notés ?
Tout cela n’a pas de sens. À force d’être cernés par des normes, labels, injonctions, applications qui comptent nos nombres de pas et nos calories brûlées, on en perd le plaisir de l’instant, et l’inévitable instinct. On est comme vidés de vie.
Chers amis Indiscrets, mangeons gras et bon, continuons à nous faire plaisir, a fortiori pendant les repas entre amis ou en famille. La vie sur terre est trop courte pour être nutriscorée. Et si un esprit chagrin profane, au moment sacré du dessert, vos profiteroles au chocolat, avec un commentaire néfaste, vous saurez quoi répondre : « On s’en fout ! »

L’œil culture

LOKKO

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Un peu de culture dans ce monde de brutes, by Lokko

Squid Game”, la série-phénomène de Netflix : pourquoi un tel succès ?

Depuis sa mise en ligne sur Netflix le 17 septembre, “Squid Game” connaît un succès phénoménal. Symptôme des angoisses post-Covid, la violence de la série sud-coréenne a envahi les cours de récréation alors qu’elle est interdite aux moins de 16 ans.

 Valérie Hernandez est la fondatrice et la Directrice de la publication du webzine LOKKO.

Au marché

Au marché

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Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

BTP 👷‍♀

Occitanie Ouest

L’Arac Occitanie lance un avis pour des travaux de construction d’un bâtiment de 20 000 mètres carrés de surface de plancher dédié principalement aux activités tertiaires sur la commune de Labège (31).

L’Arac Occitanie lance un avis pour des travaux pour la construction d’une résidence de 14 logements à Pamiers (Opération no 550481).

Spl Audeo lance un avis de mission de maîtrise d’œuvre pour les travaux de mise en place de centrales photovoltaïques dans 9 collèges du Tarn.

La commune d’Argelès-sur-Mer lance un avis de mission de maîtrise d’œuvre pour la requalification du dernier tronçon de l’avenue de Charlemagne incluant sa piste cyclable.

S.i.e. du Bassin Adour Gersois lance un avis pour une mission d’assistance a maitrise d’ouvrage pour la construction d’ un centre d’exploitation.

Le Syndicat mixte eaux confluences (SMEC) lance un avis pour le réaménagement et extension des bureaux de son siège.

 

Occitanie Est 

La Régie des eaux de Montpellier 3M lance un avis pour la réalisation de travaux de restitution riveraine des sites Arago et Montmaur.

Nîmes Métropole lance un avis pour des travaux de requalification de la zone d’activité économique la Ponche sur la contre allée de la Ponche.

Sictom Pézenas-Agde lance un avis de maîtrise d’œuvre pour la construction d’une déchèterie sur la commune d’Agde (34).

L’institut Agro Montpellier SupAgro lance un avis pour la réalisation de travaux de réfection de la verrière du bâtiment 27 de l’Ecole interne de Montpellier SupAgro.

L’institut Agro Montpellier SupAgro lance un avis la réalisation de travaux d’étanchéité et d’isolation du bâtiment 26 de l’École interne de Montpellier SupAgro.

Eau / Assainissement 💧
Réseaux numériques 💻
Sport ⛹‍♀

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

La Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup attribue le marché d’accord-cadre à bons de commande travaux de création de branchements d’eaux usées au groupement NICOLLIN EAU / VEOLIA EAU. Montant mini/maxi annuel : 100 000 euros/400 000 euros.

Toulouse Métropole attribue le marché d’accompagnement au pilotage stratégique du projet Optisimmo à Deloitte Conseil. Valeur totale du marché/du lot : 93 750 euros.

Tam – Transports Agglo Montpellier attribue le marché de mission de MOE pour les travaux de reprise des revêtements du parvis de la Gare St Roch et de remplacement d’appareils de voie et de rails sur les secteurs Gare St Roch, Pont de Lattes, Comédie et Galerie Mistral à BET SERI.

Le Conseil départemental de l’Hérault attribue le marché d’aménagement des pistes cyclables entre la Grande Motte et la RD 61 – Embellissement de l’Ouvrage d’Art à SOLATRAG. Montant final du marché ou du lot attribué (H.T.) : 222 073,2 euros.

Le Conseil général du Gard attribue le marché de fabrication, remplacement de flexibles et réparation de matériels hydrauliques pour les engins du Département du Gard à MIDI FLEX, SUD FLEXIBLE COMPOSANTS et MANJARRES. Le montant des prestations pour la période initiale du lot noLOT 1 – Secteur NIMES est défini(e) comme suit : 100 000.00euro(s) HT maxi.

Toulouse Métropole attribue le marché d’effacage de tags et graffitis, enlèvement des affiches et affichettes, sur l’ensemble des ouvrages ou équipements dont Toulouse Métropole assure la gestion, à Thomas Vatel Nettoyage. Valeur totale du marché/du lot : 59 152 euros.

La commune de Lunel attribue le marché d’accord-cadre à bons de commande relatif à une mission d’urbaniste coordinateur dans le cadre du projet de renouvellement urbain du centre-ville à Agence TER, Ingérop et Agence ON. Valeur totale du marché/du lot : 208 275 euros.

La commune de Perpignan attribue le marché pour l’acquisition de chalets de noël pour la Ville de Perpignan à Chalet’xpo. Valeur totale du marché/du lot : 290 000 euros.

Spl Agate attribue le marché d’accord-cadre de prestations topographiques et de géomètre expert dans le cadre de l’opération d’aménagement du quartier Pissevin-Valdegour à Nîmes à GEOFIT EXPERT. Valeur totale du marché/du lot : 200 000 euros.

Plus de marchés ici

Montpellier Méditerranée Métropole attribue le marché de maîtrise d’œuvre pour la phase 2 d’extension du réseau très haut débit de 3M à SUDALYS. Valeur totale du marché/du lot : 423 860 euros.

La Régie des eaux de Montpellier 3M attribue le marché de fourniture de petits équipements électriques pour la régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole à REXEL FRANCE SAS. Valeur totale du marché : 640 000 euros.

Tam – Transports Agglo Montpellier attribue le marché de prestations de rechargement des rails et appareils de voie du réseau de tramway de Montpellier Méditerranée Métropole à Colas Rail, Electrofer. Valeur totale du marché : 2 888 238,62 euros.

L’agenda

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Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

Rédaction et supervision du magazine « Caminarem » (RH), parution fin octobre, pour Caminarem.

Contribution au magazine « Vins, bières & spiritueux » de ToulÉco. Parution en novembre.

Conception et rédaction du cahier thématique 154 de L’Abécédaire des Institutions (Publicis Consultants), sur le thème du sport-santé. Parution en octobre.

À suivre en ligne

Du 19 au 21 octobre :

Salon SIANE, l’Usine-Ecole du futur par MFJA sur un espace de 500 m². Plus d’informations ici.

Mercredi 20 octobre de 9h à 17h :

Salon TAF (Travail, Avenir, Formation) de Tarbes, organisé par la Région, en lien étroit avec Pôle emploi et la mission locale, en collaboration des partenaires du territoire. Plus d’informations ici.

Jeudi 21 octobre de 9h à 17h :

Salon TAF (Travail, Avenir, Formation) de Figeac, en virtuel, organisé par la Région, en lien étroit avec Pôle emploi et la Mission Locale, en collaboration avec les partenaires du territoire. Plus d’informations ici.

Jeudi 21 octobre :

Forum Aqua-Sûreté sur le thème “L’ultime secours en eau”, à l’hôtel Atria à Nîmes. Plus d’informations ici.

Plus d'événements ici

Lundi 25 octobre à 11h :

Inauguration du Parc des Expositions de Béziers.

Mardi 26 octobre de 9h à 17h :

Salon TAF (Travail, Avenir, Formation) de Montauban, organisé par la Région, en lien étroit avec Pôle emploi et les partenaires du territoire. Plus d’informations ici.

Du 26 au 28 octobre :

2e édition « Les Rencontres des villes moyennes à Cahors », organisé par La Fabrique de la Cité. Plus d’informations et inscription ici.

Jeudi 28 octobre de 9h30 à 11h :

« La transition écologique en mouvement dans le Gard », organisé par CleanTech Meeting. Plus d’informations et inscription obligatoire ici.

Jeudi 28 octobre de 9h à 17h :

Salon TAF (Travail, Avenir, Formation) de Pamiers (Ariège), organisé par la Région, en lien étroit avec Pôle emploi, la Mission locale, la ville de Pamiers et en collaboration des partenaires du territoire. Plus d’informations ici.

Jeudi 28 octobre à 19h15 :

Soirée débat « Favoriser l’activité physique au quotidien », au Corum de Montpellier, organisé par l’ACAPS. Inscription gratuite mais obligatoire via ce lien.

3 rv du Medef Montpellier Hérault : 5/10, 7/12 à 18h

Le Medef Hérault organise le Club rencontres affaires. Inscription obligatoire. Contact psuc@medef-montpellier.com

 

NOVEMBRE

Mardi 9 novembre de 10 à 17h :

Forum Entreprises, une journée de rencontres et d’échanges privilégiés entre les étudiants et le monde économique organisée par l’IMT Mines Alès, à Montpellier (Parc Expos). Plus d’informations et inscription ici.

Mardi 23 et mercredi 24 novembre :

« Btosea : le rendez-vous d’affaires des professionnels de la mer », organisé par AD’OCC, au Palais des Congrès (La Grande-Motte). Plus d’informations et inscription ici.

Mercredi 24 novembre :

Rencontres Industrielles Intersud, organisé par la CCI Hérault au Parc des Expositions de Béziers. Plus d’informations ici.

Jeudi 25 novembre de 9h30 à 12h30 :

20e anniversaire de Transmibat, à Toulouse.

Jeudi 25 novembre à 17h :

Jean-Louis Etienne, invité spécial des « Assises 2021 des Travaux Publics ». Organisée par la Fédération des Travaux Publics Occitanie au Pasino de La Grande-Motte.

Du 30 novembre au 2 décembre :

Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions viti-vinicoles, oléicoles, arboricoles et maraîchères (SITEVI), au Parc des Expositions de Montpellier. Plus d’informations ici.

 

DÉCEMBRE

Jeudi 16 décembre :

« Transfo Digitale Day : une journée dédiée à la transformation digitale des entreprises », organisé par l’agence AD’OCC. Plus d’informations ici.

Voilà, c’est tout pour cette semaine.
Courage et chocolat !

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Les dernières Indiscrétions

Foi d’entrepreneur

L’interview-vérité du futur nouveau président de la FFB de l’Hérault (en « Trois questions à  »), une nouvelle rédactrice en chef adjointe au quotidien Midi Libre, Bruno Le Maire en remet une couche sur la valeur travail (« À l’affiche »), problèmes de circulation à PIOM, le Versailles du Languedoc en vente et forum économique e-commerce à Montpellier et Toulouse (« Décodage »), les détails d’un programme sur la Zac République à Montpellier (« Ça pousse »), le Catalan Guasch érige un temple de la transformation de viande (« Zoom »), un conseil RP qui parle de webzines bien utiles pour valoriser vos événements (« HV Touch »).
Courage et chocolat !

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Pour pas louper sa rentrée

Le comité régional du tourisme défend le tourisme populaire, des détails sur le logement abordable à Montpellier, l’appel de Bpifrance aux entreprises innovantes, un nouveau village d’entreprise près de Montpellier (« ça pousse ») et une touche people, avec la fille d’Alexandre Teissier (Marché du Lez) sous les sunlights (« À l’affiche »).
« Pour pas louper sa rentrée », Les Indiscrétions de la semaine du 21 août sont à croquer en cliquant sur l’onglet « Par ici ça croustille ». En haut ou en bas, c’est pareil, tous les chemins y mènent.
Courage et chocolat !

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Un dernier pour la route

Nouvelle gouvernance au Carif-Oref Occitanie, La Dépêche / Midi Libre met le cap sur Le Monde Nouveau, et une nouvelle directrice territoriale d’EDF (« À l’affiche »), les apprentis mécaniciens du Lot se distinguent avec leur 2 CV électrique, baisse des levées de fonds, le stade Louis-Nicollin crée des tribunes (écrites, par réelles), et Millau, Montpellier et Sète à l’heure sud-africaine (en « Décodage »), la promotion réussie, jusqu’à Jean Castex, du manifeste sur la valeur travail (en « Zoom »), les secrets de manager de Florence Lambert à Genvia (en « Trois questions à »), votre coin immo en « Ça pousse », le bouclage acrobatique de votre journaliste préféré chez les Lyonnais (en « HV Touch », rubrique ‘On s’en fout’), et plein d’autres palabres urbaines.
Courage et chocolat !

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Il ne lâche rien

Journaliste indépendant, Hubert est fondateur et rédacteur des Indiscrétions. Agencehv, qu’il dirige, est également active dans les animations de débats, les formations et les travaux rédactionnels.

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Diplômée de Sup de Com’ Montpellier, Sarah est rédactrice avec des fonctions digitales et de communication à l’Agencehv. Community management, gestion du site, relations avec les partenaires… Oui, heureusement…

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