A l’école, promouvoir et dynamiser l’enseignement des langues de demain – mandarin et arabe – et de l’économie ; rétablir le certificat d’études en fin d’école primaire ; supprimer le collège unique, qui laisse tant de jeunes en plan ; remettre au goût du jour l’uniforme pour tous – Nike et Adidas iront se rhabiller ; placer les arts, le sport, l’éveil civique et citoyen, au cœur des après-midi ; l’adolescence venant, mettre le paquet sur l’orientation : qui est l’élève, que veut-il pour son avenir, y a-t-il seulement des débouchés là où il veut aller ? S’il faut un trimestre entier pour répondre à la question, faisons-le. A 16, 17 ou 18 ans, modéliser son avenir n’est pas du temps perdu.
Dans les entreprises, rendre obligatoire la redistribution aux salariés d’un tiers des bénéfices nets. Une mesure juste, qui redonnerait du pouvoir d’achat et impliquerait les équipes ; réduire les inégalités … non, pas entre hommes et femmes, mais entre traitement des salariés des TPE/PME et ceux des grands groupes. Il y a du boulot : mutuelle, formation, tickets resto, chèques vacances, souplesse des prises de congés, dialogue social.
Pour créer les conditions d’un immobilier abordable, et de nouveaux points d’attractivité sur le territoire, penser de « nouvelles villes nouvelles », sur un foncier enfin accessible. Décrisper et moderniser le débat public. Exemples : autoriser en les encadrant toutes les drogues (après tout, le Ricard et les cigarettes sont en vente libre) ; décentraliser des ministères en Province – la France n’est pas le 7ème arrondissement de Paris ; accorder un jour férié aux musulmans pour l’Aïd el Kebir ; présenter des excuses publiques à l’Algérie pour les exactions commises par l’Etat français. Les accords d’Evian ont été signés il y a 50 ans. C’est le moment. En juillet 1995, Jacques Chirac, tout juste élu, s’était excusé pour le rôle que la France avait jouée, 50 ans auparavant, dans la déportation des Juifs pendant la guerre.
Nettoyer les pratiques politiques ! En introduisant des personnalités civiles dans le débat politique. En instillant une dose de proportionnelle à l’assemblée nationale. Il est aberrant que des élus issus des partis présidés par Bayrou, Mélenchon ou Le Pen y soient si peu représentés, alors que ce trio pèsera 40 % des voix, le soir du 22 avril.
Pour encourager et valoriser l’innovation, instaurer comme critère prioritaire les projets de créations d’entreprises à l’entrée des grandes écoles de commerces et d’ingénieurs. Plus iconoclaste : réduire les héritages – qu’ai-je fait de bien, dans ma vie, pour récupérer tous les biens de mes parents ? Légaliser l’euthanasie et l’homoparentalité, déjà en pratique, mais de façon si hypocrite ; étendre le fichage génétique à toutes les personnes gardées à vue au moins une fois dans leur vie ; pouvoir traduire les criminels de la route devant les cours d’assises et les parents irresponsables dans les tribunaux d’instance ; externaliser les recrutements dans les collectivités et leurs satellites pour éviter le ‘localisme’, profondément anti-républicain ; réduire drastiquement les dépenses publiques et lutter contre la fraude sociale, seuls remèdes aux cancers des déficits et dettes abyssaux ; enlever la nationalité aux évadés fiscaux ; financer un service public de la société de l’information, avec des centres Internet d’Etat, gratuits et dotés de formateurs, pour réduire la fracture numérique… vous êtes encore là ? Alors, écrivez donc votre programme factice ! Vous verrez : c’est facile, et très marrant.
Je vote Viallate!
Tu vires limite Mélanchoniste!
Moi j’ajouterai deux petits points:
-Mise an place d’une loi de moralisation des politiques.
-Suppression des départements.
Quant’à l’école, quid du le notion de plaisir? Un enfant doit-il apprendre par la force et le bourrage de crane? Et-ce que revoir les méthodes d’apprentissage et le systeme de notation ne serait-pas une réponse au mal-etre scolaire?
C’est lundi matin qui part fort …pour un mardi!!!
ah suppression des Départements j’y avais pensé mais comme je l’ai déjà dit une autre fois… j’essaie de ne pas trop me répéter, des lecteurs attentifs pourraient m’en faire le juste reproche ! Mais sur le fond, oui, bien sûr, il faut dépecer le mille-feuille administratif français, et pas seulement en fusionnant les assemblées d’élus Région / Départements, comme l’a impulsé Sarkozy. Il faut aller plus loin en fusionnant aussi les administrations.
Le plaisir à l’école, bien sûr aussi ! C’est ce que je sous-entends en parlant de sport et d’arts les après-midi.
Et… entre nous : ne pas parler de foot alors que La Paillade est 1er, franchement, j’ai beaucoup de mal !!!
Bonjour,
Concernant la représentation des courants Modem, FN et FdG à l’Assemblée Nationale, je précise que si le Modem et le FN n’y ont aucun élu, les communistes y sont représentés avec 20 membres. Quand j’écris communistes, il s’agit du PCF et apparentés et de ses émanations et/ou sympathisantes réunionnaises et martiniquaises. Il faut d’ailleurs savoir que l’un des membres du groupe de la Gauche Solidaire (i.e. feu le groupe communiste) à l’Assemblée représente le mouvement indépendentiste martiniquais ! Il y a donc dans notre « Assemblée du Peuple » un élu dont l’objectif est de ne plus faire partie de notre communauté nationale, alors que 20 à 30% d’électeurs qui se sentent bien français (ceux du Modem et du FN) n’y ont aucun porte-parole !
Sachant cela, je ne sais pas comment vous faites pour croire encore à la démocratie à la française et la cautionner par vos votes…
Pour ce qui est du FdG, à l’heure actuelle les « sondages » le donnent assez haut. Cumulées à celles de la gauche trotskyste, les « intentions » de vote pour M. Mélenchon dépasseraient les 15%, que seraient donc loin de représenter les 20 élus de l’Assemblée Nationale. Je pense toutefois, eu égard aux scores squelettiques du PCF en 2002 et 2007, qu’il faudrait attendre le premier tour des élections législatives de juin pour savoir ce que pèse vraiment le FdG actuellement en France et s’il s’agit bien d’un mouvement de fond dans l’orientation du paysage politique du pays ou d’un effet de mode porté par la forte personnalité de M. Mélenchon à l’occasion des présidentielles.