A ne pas rater

Maguelonne à Maguelone. Maguelonne Arghyris (IAE Montpellier, ex-Domaines des Marins et Présence Verte Services) est nommée responsable de la communication des Compagnons de Maguelone (Hérault). Cet écrin compte faire monter en puissance l’accueil d’événements et de séminaires d’entreprises, au pied de cette cathédrale millénaire faisant face à la mer. Président de l’association : Bernard Azéma. Le site accueille 200.000 visiteurs par an.

Politique RH. Dans le cadre de sa politique de recrutement, un grand groupe étranger, implanté à Montpellier, confie qu’il a augmenté les salaires d’environ 10 % en trois ans, pour attirer les jeunes talents et éviter leur fuite. « Cela fait une barrière à l’entrée aux start-up, qui en bavent un peu », confie le/la dirigeant(e).

FPI (1/2). Le conseil en immobilier d’entreprise Arthur Loyd Montpellier-Nîmes (directeur : Michel Peinado) vient d’adhérer à la FPI (Fédération des Promoteurs Immobiliers) Occitanie Méditerranée (président : Laurent Villaret), en tant que membre correspondant.

FPI (2/2). Michel-Edouard Leclerc, PDG de l’enseigne de grande distribution éponyme, sera le grand invité de la soirée de la FPI Occitanie Méditerranée, le 17 décembre à partir de 18h30 au Domaine des Grands Chais à Mauguio, à l’occasion de la cérémonie des vœux 2020 de la FPI. Le dirigeant abordera, entre autres, les enjeux des centres commerciaux et des friches industrielles, et la reconversion de la ville sur la ville. Environ 600 personnes sont prévues.

Grand oral. La FFB 66 (président : Guy Durand) organise, le 19 novembre de 18h à 20h30 (lieu à définir), une convention intitulée « Le bâtiment, l’ADN du territoire, quel avenir pour nos PME locales ? », en présence du président national de la FFB, Jacques Chanut. Devant 300 chefs d’entreprises, les candidats à la mairie de Perpignan sont invités à présenter leurs engagements pour le secteur, ainsi que leurs projets d’aménagement. Chacune et chacun disposera de 5 mn de temps de parole.

L’union fait-elle (vraiment) la force ? Beaucoup de candidats déclarés à la mairie de Montpellier rêvent de dégommer le maire en place, Philippe Saurel (DVG). Et seraient prêts à s’allier entre les deux tours pour ce faire. Cela dit, en politique, 1+1 ne fait pas forcément 2. « En 2014, tous nos adversaires s’étaient ligués pour contrer la liste d’Yvon Bourrel, rembobine un-e de ses élu-e-s. Nous avions sorti un tract avec leurs photos, barré de la mention ‘Mairie à tout prix’, en allusion au film ‘Mary à tout prix’. Cette communication avait été très efficace auprès des électeurs… » Et Yvon Bourrel avait remporté la mise, seul contre tous.

Batih. Un nouveau contractant général se lance en Occitanie. Spécialisé dans la conception-construction de locaux d’activités et basé à Montpellier, il est dirigé par Marc Hisbergue et Guillaume Berthonneau. Cinq opérations sont déjà lancées, à Perpignan (Polygone Nord), Montpellier (Première Ecluse, dans le quartier des Prés d’Arènes), Lunel-Viel (ZA Les Roussels) et, dans le Vaucluse, au Pontet. Les livraisons s’échelonneront entre novembre (Première Ecluse) et 2021 et totalisent plus de 15 000 m2 de surface de plancher. « Je souhaite également porter des opérations à Toulouse, ma ville d’origine », complète Marc Hisbergue (ex-Cirrus Pégase).

Quels investissements pour les blocs communaux ? Conférence de presse, ce mardi au siège de la FRTP Occitanie Méditerranée à Montpellier, présentant une étude du CERC Occitanie où sont passées au crible les dépenses 2018 et prévisions budgétaires 2019. « Nos équipes ont comparé les périodes 2008-2012 et 2014-2018, confie Olivier Giorgiucci, président du CERC Occitanie et de la FRTP Occitanie Méditerranée. On constate une baisse de l’investissement sur les cinq premières années du mandat en cours, par rapport au 5 premières du mandat précédent. Baisse que l’on attribue à la loi Notre et à la baisse des dotations… » Le 24 octobre, à partir de 17h au Palais des Congrès du Cap-d’Agde (34)*, la FRTP Occitanie Méditerranée organise justement un débat sur les enjeux des prochaines élections municipales, avec l’économiste Nicolas Bouzou et le politologue Emmanuel Négrier. « Eau, fibre optique, voiries, transition énergétique, logement, mobilité, transition écologique… La politique d’investissement du bloc communal ne doit pas être liée qu’au cycle électoral. »
* Gratuit, inscription obligatoire sur occitaniemed@fntp.fr

Nord déshabillé. Inquiétude d’un décideur du Clapas quant au devenir du secteur Montpellier Nord, qui devrait connaître les transferts de Montpellier Business School et du stade de la Mosson vers Montpellier Sud. Sans compter la cure d’amaigrissement imposé par le board de Sanofi à son site héraultais. « On connaît très bien l’engouement à couper des rubans, mais pour entretenir et reconvertir l’existant, il y a beaucoup moins de propositions. J’aimerais entendre les promoteurs du nouveau stade à la fois sur le financement du nouveau projet, sur la reconversion de l’ancien et des mesures de compensation pour le Nord ouest de Montpellier. Ce ne sont pas les vendeurs de tacos et les salles de sport qui vont compenser. »

Aménageurs. Le Tour de France de l’aménagement, organisé par l’Unam (union nationale des aménageurs), fera halte le 3 décembre à Narbonne. Après une table ronde politique sur les dynamiques territoriales, suivront quatre ateliers thématiques : Formes urbaines, Nature en ville, Friche et cœurs de ville, Commerces. Président de l’Unam Languedoc-Roussillon : Hervé Vanaldewereld (Angelotti).

Sur de nouveaux rails. Pierre Boutier, ex-directeur de SNCF Réseau Occitanie, est nommé à la tête du programme « compatibilité du matériel roulant avec l’infrastructure ». Il officie auprès de Mathieu Chabanel, directeur délégué Projets et Performance industrielle, et Jean Ghédira (ex-SNCF Languedoc-Roussillon), directeur général adjoint Clients&Services.

Stade. Laurent Nicollin, président du MHSC, a rappelé, le 10 octobre lors de la soirée du Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée, qu’il comptait construire un nouveau stade, même sans soutiens publics, et même en dehors de Montpellier.

Aliot vu par Ripoull. « Tout le monde sait que Louis Aliot (RN) finira premier au premier tour, analyse Clotilde Ripoull, candidate pour la 3e fois aux municipales à Perpignan. Chez les autres candidats, l’ambition est de finir 2e, pour prendre le lead d’un front anti-Aliot. » Si elle reconnaît une porosité « plus grande qu’en 2014 » entre une franche du LR et le RN, cette Aveyronnaise compte surfer sur le peu de présence sur le terrain d’Aliot. « De plus, il est peu travailleur, c’est de notoriété publique. S’il travaillait autant que moi, il serait maire de Perpignan depuis longtemps ! »

Fin des étiquettes ? « Les partis politiques sont devenus tellement détestés qu’on ne devrait pas en voir beaucoup sur les affiches de campagne lors des municipales », glisse la catalane Clotilde Ripoull. Ce qui se vérifie dans les faits. Le 7 octobre, alors que j’animais un débat sur la santé et la prévention des risques en milieu agricole pour le compte de la Direccte au Pont du Gard, un assistant parlementaire du député Olivier Gaillard me glisse à l’oreille, avant que je ne présente l’élu au micro : « Dites ‘député de la majorité’, plutôt que ‘député LREM’. »

Bordel sans nom (c’est le cas de le dire). Qui sera investi/soutenu par LREM à Montpellier ? « A Nîmes, c’est le bordel. Mais alors, à Montpellier, c’est un énorme bordel », sourit un parlementaire d’Occitanie. « Si seulement nous avions des certitudes… Pour l’instant, nous avons seulement décidé de repousser la décision », confie une marcheuse. Quitte à choisir de ne pas choisir, comme à Marseille ? Les investitures LREM pour les municipales pourraient être connues autour du 30 octobre.

Ciné en ville. Il n’y a pas que les stades de foot dans la vie, il y a la culture aussi. Les cinés font leur retour dans les centres-villes, à Sète, Castelnaudary, Dieppe… Enquête à lire dans Les Echos. Avec ma consœur Laurence Albert en projectionniste.

Schlumberger (services et équipements pétroliers) programmerait à Béziers un important investissement dans le cadre du programme national Usine du futur.

Engins de travaux publics au milieu des petits fours. L’entreprise gardoise Rouméas TP (140 collaborateurs, 18 M€ de CA), présidée par Jean-Marc Rouméas, a fêté ses 90 ans le 4 octobre, avec ses clients, prestataires, fournisseurs et institutionnels… et 4 générations de la dynastie familiale. Spécialisée à l’origine dans les travaux publics, la PME s’est diversifiée dans la gestion des déchets industriels, le stockage, la logistique, la démolition, le désamiantage et la location de bâtiments industriels et tertiaires. Dernières activités développées : le recyclage, l’aménagement foncier et le géochanvre. Viscéralement indépendante, l’entreprise basée à Laudun, dans le Gard rhodanien, a par exemple refusé une proposition de rachat dans les années 90, malgré un pont d’or proposé à l’acquéreur.

La citation
« Notre première réunion à Béziers a attiré 40 dirigeants, sur le seul bouche à oreille. Il y a un besoin de proximité entre les chefs d’entreprises accompagnants et ceux qui sont accompagnés. »
Gilles Capella, directeur de Réseau Entreprendre Occitanie Méditerranée, le 10 octobre

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