« Je ne veux pas être une potiche », déclare Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande. Sympa pour Carla Bruni, Bernadette Chirac et feue Danielle Mitterrand. Cette journaliste talentueuse, assumant avec élégance ses rides naissantes de quadra, n’a pas la langue dans sa poche. La quadruple protection rapprochée – femme, femme de, journaliste et socialiste – dont elle bénéficie le lui permet. Elle est la première première Dame à ne pas être mariée. Sang d’encre en vue à l’Elysée et au quai d’Orsay pour l’organisation de certains voyages chez des étrangers pas comme nous, qui croient encore que le mariage a une signification. Valérie twitte : « Je suis une femme libre dans un pays libre, rien d’extérieur ne dictera ma vie personnelle. » Le 6 mai, jour J, elle vote par procuration, étant mobilisée à Tulle. Valérie twitte : « La procuration est légale. Il y aurait donc une différence entre voter soi-même et faire voter ? N’importe quoi. »
Elle veut continuer à être journaliste tout en côtoyant, jusqu’à l’intime, le point culminant de l’Etat. Valérie twitte : « Pas de conflit d’intérêt. François c’est François, moi c’est moi. » Elle se ferait bien quelques voyages présidentiels avec tout le tralala, mais pour rien au monde, ne résidera à l’Elysée. Le rang, oui, les contraintes liées au rang, non. Dans le même temps, elle interdit aux quatre enfants de François Hollande de se rendre au palais pour assister à la passation de pouvoir, ce mardi 15 mai. Pas potiche, mais un peu maîtresse de maison, quand même. Valérie twitte : « Quel mauvais esprit, ces sudistes. On est loin de la douceur angevine. » Pour Match, elle a interviewé Ségo à la clinique, après son accouchement, et avant de lui piquer son mec. Un record de ventes, souvenez-vous ! Paris Match n’a pas de mémoire : en mars, ils font la Une sur Trierweiler, sans l’avertir. Furax, Valérie a cette fois twitté pour de vrai – les précédents tweets étant factices -, se disant « choquée ». La semaine dernière, une consoeur écrit « Thomas, fils aîné du couple Royal-Hollande ». Mise au point de Valérie, elle aussi véridique : « EX-couple. A quoi joues-tu ? » En 2012, ‘tweet’ n’a de gazouillis que la traduction.