Ce mardi matin, plaisir de co-animer, aux côtés d’Alexandre Léoty, un petit-déj de La Lettre M avec Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse, président de Toulouse Métropole et de France Urbaine, aux Espaces Vanel, dominant joliment la Ville rose, devant quelque 200 décideurs. Finances locales, 3ème ligne de métro, stratégie d’attractivité, classement à l’Unesco, relations avec Montpellier, rôle moteur des métropoles en matière de développement économique, poursuite de la réforme territoriale (vers une fusion Métropoles/Conseils départementaux ?)… mais j’en dis déjà trop. Faut venir, ou s’abonner à www.lalettrem.fr : il y aura tout.

On enchaînera avec la Nuit des Réseaux (très connue à Toulouse) dans l’Hérault, le 8 juin : participation au jury l’après-midi, remise de prix le soir. Puis avec un autre petit-déj made in Lettre M, le 15 juin au Gazette Café à Montpellier, où nous aurons le plaisir d’inviter Carole Delga, présidente PS de la Région Occitanie. Les inscriptions sont lancées, sur www.lalettrem.fr/evenement-m – oui oui, le lien renvoyant vers le formulaire se trouve dans la partie inférieure de la page, on travaille à faire plus direct. Puis, jury des Masters, le 20 juin, en vue des Masters de La Lettre M, le 25/9 au théâtre Molière à Sète, lieu superbe dans une ville à part, où 800 invités sont attendus.

Que veut-il nous dire, avec son agenda dont on se fout bien ? Que le journalisme ne se résume pas à des enquêtes et des rédactions d’articles. Cela reste bien sûr le cœur d’un métier que j’aime. Et quand j’y retourne 3 heures d’affilée non stop, le plaisir ressenti trahit une faim intacte. J’en ai souvent parlé dans ces colonnes. Mais j’ai une conviction : bien faire le job, dans un monde où tout va très vite et où la valeur lecture périclite, ne suffit plus. Il faut promouvoir, réseauter, planter le drapeau, démultiplier les posts sur les réseaux sociaux, innover, surprendre les partenaires, créer des besoins nouveaux, scruter les tendances – l’avènement de la vidéo, notamment -, en lien avec les autres services de l’entreprise. Je me suis par exemple mis à programmer des tweets d’auto-promo jusqu’à septembre depuis notre compte, @lalettremnews. Je ne compte plus les courriers ciblés, pour booster les abonnements, ou les cartons trimballés, emplis de Lettre M distribuées en « push » (posées sur les sièges, pour que les invités soient obligés de la prendre pour s’asseoir) sur des événements. Que les choses soient claires : personne, au-dessus ou à côté, ne me force. Je suis intimement convaincu que le salut de notre profession passe par cette agilité. L’esprit start-up peut souffler sur des PME installées.

Le rédacteur en chef s’éparpille et perd son âme en agissant ainsi ? Je vois juste évoluer (mal) mon métier, et ne veux pas être largué avant l’heure. Le match Paris/province n’a rien à voir là-dedans : quand je vois, dans un récent documentaire, des journalistes parisiens de presse écrite, officiant pour des titres nationaux, reçus par Emmanuel Macron, et prendre des notes, un mètre devant lui, sur un cahier, et non pas directement sur un ordi portable, j’ai juste « une fracture de l’œil », comme on dit dans la com’.