Refonte du portail de l’open data de Toulouse Métropole officialisée le 12 mai, lancement de l’association FrenchSouth.digital à Castelnau le 5 mai, rencontre entre les acteurs des deux métropoles, à Montpellier le 5 juin… Le digital bouge, et ça mérite bien un mag (papier), que La Lettre M diffuse ce mardi 26 mai*.

Le spectre numérique est large : services informatiques, édition de logiciels, objets connectés, capteurs, robotique, multimédias, cloud,…. Pour garder les emplois et challenger les entreprises, l’Etat lance des appels à projets dans le big data, les systèmes embarqués ou la sécurité informatique.

Forte de deux métropoles labellisées French Tech, la grande région affiche une puissance de feu, totalisant 40 000 salariés. Au jeu stérile du match – stérile car nous ne faisons plus qu’un -, La Lettre M a préféré scanner de prometteuses complémentarités : jeux vidéo et salon international à Montpellier, cybersécurité et services aux industries à Toulouse.

Nouveau pétrole pour la finance, les start-up d’ici multiplient les levées de fonds : Sigfox, Myfeelback ou Pole Star en MP, Chèque Santé, Oceasoft ou Awox en LR. N’occultons pas les poids lourds, qu’ils soient historiques – Eurogiciel, CapGemini ou Sopra Steria à Toulouse, IBM ou Dell à Montpellier – ou tout neuf – Computacenter à Pérols.

Les PME dont le numérique n’est pas le cœur de métier ont fort à faire. Etre sur la Toile est devenu incontournable pour exister, mais mal s’y exposer peut porter préjudice. L’e-commerce et l’e-reputation ne s’improvisent pas. Des métiers émergent ou explosent, dans la virtualisation 3D, la cybersécurité, le community management. La formation doit exceller. Les compétences se périment vite, et la concurrence fait rage. Le volet formation concerne aussi l’adaptation des salariés des autres secteurs aux nouvelles technologies.

Signe de son poids croissant, le numérique revêt une forte dimension publique : wi-fi et très haut débit, lutte contre le cyberterrorisme (renforcée après l’attaque du 9 avril contre TV5Monde), son enseignement à l’école, démarches Smart City, transparence administrative.

Machine à fantasmes moderne, la fée digitale résoudrait donc tous nos problèmes. Mais, rassurez-vous, tous ces e-bug du quotidien qui vous ont agacé hier – connexion défaillante, interface inopérante, emails passant en spam…-, vous agaceront encore demain.

* En vente sur la e-boutique, www.lalettrem.fr/boutique