À dix semaines de la trêve de Noël (et oui), point d’étape sur les projets de développement de La Lettre M. Un billet qui pourrait résumer la vie de milliers de PME, qui n’ont pas attendu la loi Pacte pour trouver du sens à leur mission. On ne parlera pas ici des agacements et de quelques incohérences. Comme dans toute structure collective, il y en a. Parlons plutôt d’actions en cours. Qui vous intéressent, car, bien sûr, vous êtes abonné-e ou en passe de le devenir. C’est que l’accès  à l’info économique hiérarchisée, claire, fiable et ciblée devient incontournable, en mode denrée rare, dans notre ère d’infox (fake news). Des projets divers, qui permettent à un média de presse écrite en Occitanie de se projeter, chose dingue, en 2019 et 2020.

Paragraphe logistique. Ce lundi, la rédaction inaugure un cycle de réunions à Lézignan-Corbières, dans l’Aude, à mi-chemin entre les métropoles de Toulouse et Montpellier, où sont implantées les deux agences. Ligne éditoriale, process à parfaire, sommaire des Mags, sujets à couvrir et à ne pas couvrir, actualités chaudes, outils pour gagner du temps… Tout y passe, quatre heures durant. Chose amusante : une équipe du service de développement économique de la Région Occitanie, confrontée aux mêmes enjeux de mobilité, a loué une salle voisine. Un grand merci à la CCI de l’Aude et son président, Bernard Ballester, pour l’accueil et la commodité extrême du lieu. Vraiment, j’adore ces sites en façade autoroutière. Il faudrait les classer dans une encyclopédie dédiée.

Paragraphe humain, avec le départ en très grandes vacances d’Alain Rouche, ex-directeur commercial, et déjà en train de croquer des îles grecques, ce coquin. 15 ans de travail, d’entraide, d’engueulades, d’analyses partagées (presque toutes), de passion pour l’info éco, d’interminables mais indispensables soirées réseaux – les vœux du mois de janvier… -, arpentées ensemble pour planter le drapeau… Alain, je l’ai déjà dit et écrit : tu m’as fait grandir et tu me manques déjà !

Paragraphe marketing, avec des événements, aussi, pour faire vivre la marque et permettre aux abonnés de réseauter. Après la réussite des Masters de Montpellier (www.lalettrem/events), place à un Petit déj « Immobilier » sur le thème de la lutte contre les recours contentieux abusifs, le 30 octobre (www.lalettrem.fr/inscription/253435), puis, le 27 novembre à Toulouse, des Masters « Sport et entreprise » (www.lalettrem.fr/inscription/253456). Les événements sont ouverts, et ces liens peuvent être diffusées autour de vous !

Dernier paragraphe, un  peu plus personnel, pour réveiller votre attention qui décline. J’ai plein de défauts. Je collectionne les stages de la sécurité routière pour récupérer des points, je ne porte pas de montre, je ne regarde jamais la météo, je n’ai ni WhatsApp ni Instagram, je remballe parfois sans fioriture, je roule au diesel et n’ai même pas l’intention d’en changer, je déteste le baby-foot, je dis trop je, je ne crois pas en l’avenir et, pire encore,  je n’aime pas les films français semi-dépressifs (« De la pluie dans le garage », « Je suis mort trois fois », « L’automne des vanités », ou des trucs approchants), qu’il faudrait pourtant aimer, d’après la critique. Mais si l’on pouvait me reconnaître une seule qualité, quand je quitterai cette scène-là pour bosser autrement et apprécier « L’automne des vanités », alors je souhaiterais que ce soit le goût de l’action. Je rappelle ce fondamental-boussole, dans une interview accordée au Club de la Presse du Gard, et réalisée par un ami nîmois, Guillaume Mollaret, par ailleurs collaborateur du Figaro et de La Lettre M : bit.ly/2E4O11C. Pour essentielles qu’elles soient, la profondeur des idées, l’envergure de la culture, les valeurs d’une entreprise, la prise en compte attentive des femmes et des hommes qui la composent, ne permettent de toucher au but que par leur mise en mouvement.