D’ici à 2020/2025, huit milliards d’euros devraient être injectés pour la réalisation d’une ligne ferroviaire nouvelle à grande vitesse entre Nîmes et Perpignan, sur environ 220 km. Nîmes-Montpellier (2 Md€) ouvrira la brèche en 2017. Montpellier-Perpignan (6 Md€), à ce jour plus incertain, devrait suivre autour de 2020. Les enjeux sont multiples : impact sur le BTP, modernisation de l’image du territoire, Montpellier à trois heures de Paris et deux heures de Barcelone, raccordement de l’Espagne au réseau européen a grande vitesse, doublé de ligne libérant des sillons pour le développement du TER et du fret ferroviaire.
Le SEA (Tours-Bordeaux, 7,5 Md€) met 55 collectivités locales à contribution. Pour que la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) voit le jour, les conseils généraux et agglomérations concernés, ainsi que la Région Languedoc-Roussillon, devront s’impliquer. Pour SEA, la région Midi-Pyrénées a versé au pot, dans l’espoir d’un prolongement futur de la ligne vers Toulouse. Dans le même esprit, la Catalogne espagnole pourrait financer une partie de la LNMP, qui l’impactera directement.